摘要:Abstract In multimodal narratives, the frame is an important, powerful punctuation mark: a mark that not only announces a strong pause and a change in storytelling modes and reading practices, but also renders conscious the imaginative workings of readers. It is this last point – the frame as punctuation mark that paves a passage from reading as directed subconscious to reading as open conscious seeing - that my paper explores. Introducing a stark contrast to the verbal prose in which it is embedded, the frame is a graphic mark that demands attention. It disrupts the narrative flow, intersecting and breaking the seamlessness of the verbal telling and renders less operative the directive or guiding function of its linguistic pointers. It does so to instigate parallel tellings characterized by significantly fewer narrative constraints than those imposed on readers by verbal storytelling. The frame, then, is not simply a matter of style. On the contrary, it is that graphic mark that bridges a structured, guided, directed telling and reading and a surprisingly unpredictable telling and a highly self-reflexive reading. Résumé Dans les narrations multimodales, le cadre photographique est un signe de ponctuation capital: il marque non seulement une pause importante et un changement de mode de narration et de lecture, mais il permet aux lecteurs d’être plus conscients de leur travail d’imagination. C’est ce dernier point que j’explore ici: le cadre photographique en tant que signe de ponctuation qui fait passer d’une lecture non encore consciente à une lecture comme vision consciente. Dans la mesure où il établit une rupture dans la prose qui l’enchâsse, le cadre photographique nécessite une attention soutenue. Il perturbe le flux narratif, dont il casse la nature unie tout en embarrassant le rôle directeur des unités linguistiques. Le cadre photographique introduit des narrations parallèles, moins contraignantes que les signes qu’on trouve dans les narrations verbales. C’est dire que le cadre photographique n’est pas seulement une question de style. Il est au contraire un élément qui sert de trait d’union entre une manière de raconter qui guide et dirige le lecteur et une manière de raconter plus imprévisible, doublée d’une manière de lire plus réfléchie.