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  • 标题:"Legal Gentlemen Appointed by the Federal Government": the Canadian State, the Citizens' Committee of 1000, and Winnipeg's Seditious Conspiracy Trials of 1919-1920
  • 其他标题:"Legal Gentlemen Appointed by the Federal Government": the Canadian State, the Citizens' Committee of 1000, and Winnipeg's Seditious Conspiracy Trials of 1919-1920
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  • 作者:Tom Mitchell
  • 期刊名称:Labour / Le Travail
  • 印刷版ISSN:1911-4842
  • 出版年度:2004
  • 卷号:53
  • 页码:9-46
  • 语种:English
  • 出版社:CCLH
  • 摘要:In the fall and winter of 1919-1920, in response to vigorous lobbying by A.J. Andrews and others on behalf of the Citizens’ Committee of 1000, the Canadian state, through Orders in Council in 1919 and 1920, became the paymaster for a private prosecution of the Winnipeg strike leadership charged at the end of the strike with seditious conspiracy. The prosecution was initiated under provisions of the Criminal Code that allowed for prosecutions by private citizens or organizations, subject to the consent of the Attorney General of Manitoba. The federal government paid Alfred J. Andrews and his associates in the Citizens’ Committee fees for services rendered during the strike, when, as leading figures in the Committee, they led the campaign against Winnipeg’s working-class revolt. The Department of Justice also paid $12,332.00 to the Winnipeg based McDonald Detective Agency for work associated with the prosecution. This federal largesse allowed Andrews to secure two juries almost certainly tainted by pre-trial investigations ordered by Andrews. The unity of purpose forged by Winnipeg’s business elite and the federal state illuminates the tendency of the liberal state and capital to forge a common front against perceived threats to the status quo in moments of extremis. Résumé À automne et l’hiver de 1919 à 1920, en réponse à la pression politique vigoureuse de A.J. Andrews et d’autres personnes mandatées par le Comité des citoyens de 1000, l’État canadien devint financièrement responsable par des arrêtés en conseil de la poursuite judiciaire privée contre les principaux grévistes de Winnipeg qui étaient inculpés de complot séditieux à la fin de la grève. La poursuite judiciaire avait été entamée selon les dispositions du Code criminel qui permettait les poursuites par les citoyens ou les organismes privés, à la condition de recevoir l’approbation procureur général du Manitoba. Le gouvernement fédéral avait payé des honoraires à Alfred J. Andrews et ses associés du Comité des citoyens pour les services rendus durant la grève, même si en tant que membres constituants du Comité, ils avaient dirigé la campagne contre la révolte de la classe ouvrière de Winnipeg. Le ministère de la Justice avait aussi payé 12 332 $ à l’agence d’investigation McDonald basée à Winnipeg pour le travail lié à la poursuite judiciaire. Cet appui du fédéral avait permis à Andrews d’obtenir deux jurys presque certainement contaminés par les enquêtes commandées par Andrews avant le procès. L’objectif commun établi par l’élite commerciale de Winnipeg et le gouvernement fédéral met en lumière la tendance de l’État libéral et du Capital de forger un front commun contre les menaces au statu quo perçues dans des moments de crise sociale.
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