摘要:THIS PAPER CRITICALLY RE-EXAMINES the clerical proletarianization thesis from the perspective of the feminization of the early-twentieth-century Canadian office. The paper argues that the segmentation of the office work force along gender lines explains many of the changes in wages and working conditions erroneously interpreted by the proletarianization thesis as signs of the clerks' declining class position. More specifically, the expansion and rationalization of the office during the "administrative revolution," roughly from 1900 to 1930, depressed clerical earnings through the recruitment of cheap female labour into new routine jobs. Male clerks, while not significantly better off economically than skilled manual workers, moved up into the expanding ranks of management. Even within the female clerical sector there is little evidence of sweeping work degradation, given considerable variation in work and market conditions across industries, within and among firms, and among clerical tasks. CET ARTICLE RÉÉVALUE LA THÈSE de la prolétarisation des employés de bureau en reliant cette évolution à la féminisation de ces emplois au début du XXe siècle. L'auteur soutient que la division du travail de bureau selon le sexe est à l'origine de plusieurs changements dans les salaires et les conditions de travail. Ces changements ont été attribués faussement à la prolétarisation de ces emplois et interprétés comme la manifestation d'un recul de la classe des commis. Plus particulièrement, l'expansion et la rationalisation du travail de bureau qui se sont produites pendant la "révolution administrative," soit de 1900 à 1930 environ, se sont traduites par une diminution des salaires et l'embauche de femmes pour ces nouveaux emplois routiniers. Les commis masculins, quoiqu'ils ne soient pas mieux payés que les cols bleus qualifiés, ont été promus aux emplois de cadre. Cependant, même parmi les secteurs d'emplois féminisés, il y a peu de preuves de dégradation générale du travail, à cause de changements nombreux dans les tâches et les emplois de bureau.