摘要：Abstract
This article explores the opportunities, challenges and expectations that the digital context of design and new digital era policy instruments, such as open data, big data, robotics and crowdsourcing, present to policy designers operating in today's governments. Adopting an instruments perspective, the article identifies four characteristics of digital era policy design before detailing three issues that must be addressed to ascertain the promise and pitfalls of digital era policy design. First, we argue that scholars and practitioners alike must investigate how traditional constraints on the ideal of rational, evidence‐driven policy design—long acknowledged in the “analogue design” literature—will fade or be exacerbated in the digital age. The article next confronts the reality that new digital designs and instruments will rarely emerge in a policy vacuum, but rather will be layered onto existing policy designs and complex policy mixes with sticky legacies that will be more or less amenable to digital design approaches. Finally, the article argues that while scholars and practitioners have been quick to presume that the digital age will foster a more collaborative model of state‐to‐non‐state cooperation, digital era policy design may ultimately marginalize or eliminate citizens altogether from the design process, raising important questions about the as of yet little understood democratic implications of digital era policy design.
Sommaire
Cet article étudie les possibilités, les défis et les nouvelles attentes que les instruments de conception des politiques dans le contexte de la nouvelle ère numérique, tels que les données ouvertes, les mégadonnées, la robotique et l'externalisation ouverte, apportent aux concepteurs de politiques œuvrant dans les gouvernements actuels. En se basant sur ces instruments, l'article identifie quatre caractéristiques de la conception des politiques à l’ère numérique; il détaille ensuite trois questions qui doivent être abordées afin de déterminer la promesse et les pièges associés à la conception des politiques à l’ère numérique. En premier lieu, nous soutenons qu'aussi bien les chercheurs que les praticiens doivent examiner la façon dont les contraintes traditionnelles de la conception des politiques appuyée sur des données factuelles et rationnelles–longtemps reconnue dans la littérature portant sur le « concept analogique » –s'estomperont ou seront aggravées dans l’ère numérique. L'article confronte ensuite la réalité que les nouveaux concepts et instruments numériques feront rarement surface dans un vide politique : ils seront plutôt plaqués sur des concepts politiques existants et sur des mélanges de politiques complexes dotés d'héritages difficiles et qui se prêteront plus ou moins à des solutions numériques. Enfin, l'article soutient qu'alors que chercheurs et praticiens se sont empressés de présumer que l’âge numérique favorisera un modèle de coopération étatique à non étatique plus concerté, la conception des politiques à l’ère numérique pourrait bien en définitive marginaliser ou éliminer complètement les citoyens du processus; cela soulèverait de graves questions sur les implications démocratiques encore peu connues, dans la conception des politiques à l’ère numérique.
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Cet article étudie les possibilités, les défis et les nouvelles attentes que les instruments de conception des politiques dans le contexte de la nouvelle ère numérique, tels que les données ouvertes, les mégadonnées, la robotique et l'externalisation ouverte, apportent aux concepteurs de politiques œuvrant dans les gouvernements actuels. En se basant sur ces instruments, l'article identifie quatre caractéristiques de la conception des politiques à l’ère numérique; il détaille ensuite trois questions qui doivent être abordées afin de déterminer la promesse et les pièges associés à la conception des politiques à l’ère numérique. En premier lieu, nous soutenons qu'aussi bien les chercheurs que les praticiens doivent examiner la façon dont les contraintes traditionnelles de la conception des politiques appuyée sur des données factuelles et rationnelles–longtemps reconnue dans la littérature portant sur le « concept analogique » –s'estomperont ou seront aggravées dans l’ère numérique. L'article confronte ensuite la réalité que les nouveaux concepts et instruments numériques feront rarement surface dans un vide politique : ils seront plutôt plaqués sur des concepts politiques existants et sur des mélanges de politiques complexes dotés d'héritages difficiles et qui se prêteront plus ou moins à des solutions numériques. Enfin, l'article soutient qu'alors que chercheurs et praticiens se sont empressés de présumer que l’âge numérique favorisera un modèle de coopération étatique à non étatique plus concerté, la conception des politiques à l’ère numérique pourrait bien en définitive marginaliser ou éliminer complètement les citoyens du processus; cela soulèverait de graves questions sur les implications démocratiques encore peu connues, dans la conception des politiques à l’ère numérique.
