Dans cet article, nous discutons des méthodologies multimedia ‘story‐making’ développées avec Re•Vision: The Centre for Art and Social Justice. Ce centre enquête sur le pouvoir de l'art, plus spécialement les histoires, afin d'influencer de manière positive les preneurs de décision dans différents secteurs. Notre méthodologie de la ‘story‐making’ rapproche la majorité et les créateurs minoritaires afin de représenter des expériences précédemment ignorées (par exemple, autour des différences esprit‐corps, la sexualité queer, les identités indigènes urbaines et la voix culturelle Inuit). L'objectif est de favoriser la compréhension et de transformer des politiques et pratiques qui créent des barrières en matière d'inclusion sociale et de justice. Nous analysons nos efforts en court visant à retravailler notre méthodologie de ‘storytelling’, en soulignant des actes de révision faites par des facilitateurs et des chercheurs alors qu'ils redéfinissent les termes méthodologiques de chaque contexte du récit de l'histoire, par des chercheurs et raconteurs de récits alors qu'ils retravaillent le matériel selon leurs vies, et par des récepteurs de ces histoires alors que nous révisons nos hypothèses à propos des histoires contextualisées particulières et comment elles sont définies dans le cadre de narratifs culturels dominants et des structures institutionnelles. Cette méthodologie, selon nous, contribue au lexique qualitatif existant en procurant des nouvelles approches innovantes non seulement pour faire la chronique d'expériences marginalisées et sous‐représentées et faire une recherche critique sur soi, mais aussi pour échafauder des alliances inter‐sectionnelles et pour imaginer des avenirs plus justes.