摘要:AbstractObjectivePrevious studies considered the role of occupational causes in kidney cancer but were limited by small sample sizes and imprecise exposure assessment. This study examined the relationship between occupational exposure to asbestos and the risk of kidney cancer across a range of jobs in a large, population-based case-control study in Canada.MethodsData were from the case-control component of the National Enhanced Cancer Surveillance System, a study conducted between 1994 and 1997 in eight Canadian provinces. Male kidney cancer cases, histologically confirmed, and controls completed questionnaires on socio-demographics, anthropometry, diet, smoking, secondhand smoke exposure, and physical activity. Occupational histories were also collected, including each job held for at least 1 year since the age of 18. Occupational hygienists, blinded to case status, assigned exposure to asbestos, considering intensity, frequency, and probability of exposure (each 3-point scales). Logistic regression was used to estimate the odds of kidney cancer in exposed participants (defined using three metrics) compared to those without asbestos exposure.ResultsThere were 712 cases and 2454 controls in these analyses. Ever-exposure to asbestos was associated with 20% increased odds of kidney cancer compared to unexposed workers (OR 1.2, 95% confidence interval 1.0–1.4 when including possibly exposed workers). A small increase in risk was observed with cumulative exposure, while increasing intensity of exposure was related to increased odds of kidney cancer.ConclusionsThis study found some evidence for an association between occupational exposure to asbestos and kidney cancer. Higher intensity of exposure to asbestos had the strongest relationship with kidney cancer risk.
其他摘要:FrRésuméObjectifLe rôle des causes professionnelles dans le cancer du rein est abordé dans des études antérieures, mais celles-ci sont limitées par la petite taille de leurs échantillons et par le manque de précision de leurs évaluations de l’exposition. Nous nous sommes penchés sur la relation entre l’exposition professionnelle à l’amiante et le risque de cancer du rein pour une gamme d’emplois dans une vaste étude populationnelle cas/témoins menée au Canada.MéthodeNos données proviennent de la composante cas/témoins du Système national de surveillance accrue du cancer, une étude menée entre 1994 et 1997 dans huit provinces canadiennes. Des hommes atteints d’un cancer du rein confirmé par analyse histologique et des témoins ont rempli un questionnaire sur leur profil sociodémographique et anthropométrique et sur leur régime, leur tabagisme, leur exposition à la fumée secondaire et leur activité physique. Les antécédents professionnels des participants ont aussi été recueillis, notamment chaque emploi occupé pendant au moins un an depuis l’âge de 18 ans. Des hygiénistes professionnels ont assigné à l’aveugle à chaque cas et témoin une exposition à l’amiante en tenant compte de l’intensité, de la fréquence et de la probabilité d’exposition (selon des barèmes de 3 points chacun). Par régression logistique, nous avons estimé la probabilité de cancer du rein (définie à l’aide de trois mesures) chez les participants exposés et les participants non exposés à l’amiante.RésultatsLes analyses ont porté sur 712 cas et 2454 témoins. Chez les travailleurs ayant déjà été exposés à l’amiante, la probabilité de cancer du rein était supérieure 20 % à celle des travailleurs non exposés (RC de 1,2, intervalle de confiance de 95 % 1,0–1,4 en incluant les travailleurs possiblement exposés). Une légère augmentation du risque a été observée avec une exposition cumulée, et l’intensité de l’exposition était liée à une probabilité accrue de cancer du rein.ConclusionsNotre étude a trouvé des preuves d’une association entre l’exposition professionnelle à l’amiante et le cancer du rein. L’intensité de l’exposition à l’amiante présentait la relation la plus forte avec le risque de cancer du rein.