摘要:Cet article a pour objectif d’apporter une réflexion méthodologique sur l’exploitation des numérisations d’un site archéologique de grande échelle. Basées sur un grand volume de données issues de relevés photogrammétriques et GPR aériens, ces numérisations sont bien souvent utilisées pour l’enregistrement de l’état du bâti au moment de l’acquisition ou la prospection archéologique. Notre approche propose d’étendre l’exploitation de ces types de données massives afin d’enrichir la connaissance des logiques de conception urbaine d’une « cité » dont il ne reste que certaines parties monumentales encore visible aujourd’hui. En outre, les méthodes d’analyse urbaine s’appuient largement sur une compréhension occidentale de la ville qui est parfois très éloignée de celle que l’on rencontre en Amérique du sud avant l’arrivée des conquistadors. Au-delà des enjeux de connaissances spécifiques au terrain d’étude, l’ambition première de cet article est de comprendre comment l’apport et l’exploitation des technologies présentes et futures en matière de numérisation patrimoniale pourraient nous aider à accroître notre connaissance du passé. En somme se projeter dans le futur pour opérer un retour vers le passé.
其他摘要:The present article aims to provide methodological reflectionon the exploitation of digitization of a large-scale archaeological site.Based on a large volume of data collected by aerial photogrammetry andGPR (Ground Penetrating radar) surveys, these scans are often used forrecording the building status at the time of acquisition or for archaeologicalprospecting (GPR). Our approach intends to extend the use of such bigdata in view to enhance our understanding in the logics of urbanconception of a ‘city’ of which only a few monumental parts remain stillvisible today. Besides, methods of urban analysis are largely based on awestern understanding of the city, which is at times far from thatencountered in South America before the arrival of conquistadors. Beyondthe challenging knowledge specific to the field of study, the primary goalof this article is to understand how the contribution and exploitation of thepresent and future technologies in heritage digitalization could help us toincrease our knowledge of the past.