摘要:La vie et le vivant intéressent autant les scientifiques que les poètes ou les philosophes. Du vivant, on pourrait dire ce que Testart (1986) [1] dit à propos de la biologie, il fascine et inquiète à la fois. Marie-Hélène Parizeau reconnaît cette fascination de l’innovation technologique, par la « puissance de transformation » que la société actuelle a sur le vivant, mais aussi cette crainte des catastrophes annoncées par l’écologie. Elle souligne, de plus, que dans le cadre de cette utilisation technique du vivant qui permet de le modifier et de le contrôler, la conception de la science s’est transformée : conçue comme connaissance, puis comme technologie, elle la situe aussi, à l’instar de Habermas [2] et Canguilhem, [3] en tant qu’idéologie.