La séparation de l’enfance en deux groupes d’âge distincts (moins de 10 ans, 10 ans et plus) ne nous permet pas de bien caractériser les effets négatifs du SRAS-Cov-2 (COVID-19) chez les préadolescents (âgés entre 9 et 12 ans), ceux-ci étant dans une phase spécifique de leur développement. Dans cet commentaire, nous discutons de l’importance de considérer les préadolescents comme une population unique lorsqu’il s’agit de déterminer comment ils sont affectés par la pandémie du COVID-19. Nous décrivons d’abord les progrès uniques aux préadolescents dans diverses facettes de leur développement, suivis par des recommandations pour améliorer la compréhension de l’impact de la pandémie et de ses restrictions sur les préadolescents. La pandémie du COVID-19 a changé drastiquement la vie quotidienne des préadolescents, et les considérer comme un groupe unique de l’enfance aura des effets considérables sur notre habileté de les aider durant le reste de leur développement.