摘要:En cette année 2006, la Tunisie commémore le cinquantième anniversaire de son indépendance. Pour l’occasion, le régime benaliste a déployé tous les fastes possibles, célébrant le « père de la nation », Habib Bourguiba, qui avait un temps été effacé de l’histoire officielle pour cause de révisionnisme d’État : l’« ère nouvelle » exigeait, en effet, que l’œuvre bourguibienne soit mise entre parenthèses, afin d’honorer les réalisations du nouveau pouvoir : l’histoire de la Tunisie moderne était ...