摘要:Le fantasme de la langue unique continue d’inspirer tout un système d’idées, fausses et solidaires, ancrées dans notre « prêt-à-penser » linguistique.Ces idées ont toujours conduit à réduire la traduction à une tâche ancillaire ou impossible.Cette contribution vise à mettre ces représentations en question et à en proposer des alternatives plus convaincantes.Nous serons alors en mesure de reprendre la problématique de la traduction sur des bases plus solides et de suggérer ce que pourraient être les linéaments d’un paradigme traductif susceptible de constituer la ressource nécessaire à des temps pluriels en l’absence de toute superlangue.