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  • 标题:Avant-propos : Le signe des deux… ou des trois
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  • 作者:Jean-Pierre Naugrette, Marc Porée et Céline Prest
  • 期刊名称:Cercles : Revue Pluridisciplinaire du Monde Anglophone
  • 电子版ISSN:1292-8968
  • 出版年度:2013
  • 期号:31
  • 页码:1-2
  • 出版社:Université de Rouen
  • 摘要:Les 25 et 26 janvier derniers, se tenait à Paris un Colloque sur The Tale of Two Cities. La plupart des communications qui y furent prononcées connaissent aujourd'hui une seconde vie, grace à l'hospitalité du rédacteur en chef de la revue Cercles. L'essentiel de l'esprit qui présida à ces deux journées de débats s'y trouve repris, dans les deux langues de travail, le fran.ais et l'anglais. Deux établissements universitaires étaient associés pour la circonstance : l'école Normale Supérieure, au 45 rue d'Ulm, et l'Université de la Sorbonne Nouvelle, au 5 rue de l'école- de- Médecine (rue figurant en bonne place dans le roman de Dickens). Mark Charles Dickens, qui présidait à l'époque la Dickens Fellowship, en fut l'invité de marque. étaient ainsi à l'honneur deux Dickens, le premier en chair et en os, chaleureux et bien vivant, le second, en lettres noires sur papier blanc, revenu d'entre les morts à la faveur de son roman résurectionniste. Au demeurant, les livres n'étaient souvent pour Charles qu'un prétexte à oraliser, à . performer . en public— art qui n'est pas donné à tout le monde et que Mark, son arrière- arrière-  petit- fils, réactive avec bonheur. Ces communications, enfin, avaient un pied (figuré) dans deux pays à la fois : l'Angleterre et la France. Originaire du premier, et à ce titre convaincu, comme l'écrivait l'historien Fran.ois Crouzet, De la supériorité de l'Angleterre sur la France : L'économique et l'imaginaire XVII e - XX e siècle (Perrin, 1985), Dickens entendait sans doute refléter au miroir de sa fiction la francophobie de ses compatriotes—à ceci près que les apparences sont parfois trompeuses et méritent qu'on y regarde à deux fois. Quant au second, selon un privilège que nul ne songerait à contester ou abolir, il demeure le pays de la révolution. Paraphrasant cette fois l'argument de Laurent Jenny, l'auteur de Je suis la révolution : Histoire d'+une métaphore (1830- 1975) (Belin, 2008), on avancera que le même Dickens aura exploité à son profit cette situation—à savoir que, non content de refaire L'Histoire de la Révolution fran.aise de Thomas Carlyle, le romancier aura surtout voulu . être . la Révolution, celle par qui le temps se déchire et un monde nouveau advient, celle qui se veut aussi le nom de la liberté romanesque en marche.
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