L’économie tunisienne a connu une inflation faible et stable sans précédent suite aux réformes du programme d’ajustement structurel (PAS). L’objectif de cet article consiste à trouver des contacts entre les pratiques des politiques monétaire et budgétaire tunisiennes avec la littérature économique.
Afin de prendre en compte les effets réciproques entre le passif et l’actif du budget de l’État, nous adoptons une démarche en terme du modèle VAR ainsi que des tests de causalités de Granger. La théorie budgétaire du niveau des prix s’applique au cas de l’économie tunisienne où le surplus est exogène. Nous attribuons le niveau faible et stable de l’inflation à une politique budgétaire dominante et une politique monétaire qui cible le taux d’intérêt.