摘要:Jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, mis à part quelques classiques, la littérature grecque n’a pas bénéficié des efforts de traduction des pouvoirs publics ottomans. C’est donc à la période républicaine que l’on doit une volonté politique et idéologique pour se servir de la littérature grecque comme moyen de rapprocher les deux peuples, turc et grec. La revue Varlık a joué dans ce domaine le rôle pionnier à partir de 1933. Mais c’est au ministre de l’Éducation nationale Hasan Ali Yücel (1897-1961) que la Turquie doit la véritable révolution de traduction. Fervent défenseur de la philosophie et de la littérature classiques grecques, Yücel a fait traduire pratiquement tous les textes principaux de la période hellénistique, mais a fait publier également la revue Tercüme où de nombreux auteurs grecs ont été présentés au lecteur turc, avant que les grands poètes contemporains comme Cavafis, Séféris, Kazantzakis, Élytis, Ritsos et d’autres encore soient abondamment traduits à partir des années 60. La collection Marenostrum à partir de 1977 a fait œuvre militante afin de faire connaître la littérature grecque des années 20 et 30. Selon toute vraisemblance, aujourd’hui la littérature grecque en Turquie n’a plus besoin de « prouver » autre chose que sa valeur littéraire : une nouvelle génération d’écrivains, comme Mourselas est en train de voir le jour.
其他摘要:Until the end of World War 1 and except for a some classics, Greek literature did not enjoy the ottoman authorities efforts of translation. The translation movement is due to the Republican political and ideological will to use Greek literature as a means of bringing closer the two peoples, the Turkish and the Greek one. From 1933 the Varlık review has acted as a pioneer in this field, but Turkey owes his true revolution in translation to the minister of Education Hasan Ali Yücel (1897-1961). As an ardent defender of classic Greek literature and philosophy, Yücel has not only had almost all the main texts from the Hellenistic period translated but has also had the Tercüme Dergisi (Review Translation) brought out where many Greek authors have been introduced to Turkish readers before great contemporary poets such as Kavafis, Seferis, Kazantzakis, Elytis, Ritsos and many more world known beeing prolifically translated from the 60’s. From 1977, the Marenostrum collection campaigned for the Greek literature of the 20’s and 30’s to be known. In all possibility today Greek literature doesn’t need any longer to “prouve” anything else than its literary value: Mourselas, is coming into being.