期刊名称:Études Épistémè. Revue de littérature et de civilisation (XVIe – XVIIIe siècles)
电子版ISSN:1634-0450
出版年度:2008
期号:14
页码:1
DOI:10.4000/episteme.719
出版社:Association Études Épistémè
摘要:La diabolisation dans La Guisiade et Le Guysien s’explique par l’engagement de leurs auteurs et par la dimension épidictique de la tragédie humaniste. En posant la question des valeurs, les deux dramaturges noircissent Henri III. La calomnie est abondamment utilisée. Le roi est condamnable, parce qu’il est un tyran. Il fait preuve d’une cruauté qui l’apparente aux animaux les plus féroces. De plus, son principe de gouvernement est l’hypocrisie, et il pactise avec les huguenots. Mais la diabolisation est aussi à prendre au sens propre : le roi est damnable. La tragédie est alors proche des pamphlets et des gravures du temps. Elle aussi montre Henri III possédé par Satan. Son âme damnée, le duc d’Épernon le pousse à combattre la Ligue. Pire encore, élève de Machiavel, « Le Tyran atheiste s’estime et se vante d’estre Dieu ».
其他摘要:Devilish characterization in La Guisiade and Le Guysien can be accounted for by the political commitment of both playwrights as well as the deictic dimension of humanist tragedy. Through their questioning of values, they blacken the character of Henri III, often through slander. The king is blameworthy because he is a tyrant, whose cruelty likens him to the fiercest of animals. Besides, his reign is governed by hypocrisy, and he takes sides with the Huguenots. But the king is also presented as a truly devilish character. The tragedy then resembles the times’ libels and woodcuts. The king’s black minister, the duke of Épernon, urges him to fight against the Catholic League. Even worse, Henri III, as a true disciple of Machiavelli’s, claims he is God.