摘要:Dans cet article, nous proposons de considérer l’activité mathématique de l’élève qui traite un «problème» en remplaçant l’idée de «résolution de problème» par celle de problématisation mathématique. Cette reformulation correspond en fait à un changement de perspective sur le plan épistémologique; elle cherche à mettre en évidence l’idée que l’élève, face à une tâche, répond nécessairement au problème qu’il se pose lui-même. Nous illustrons ce changement paradigmatique à l’aide d’exemples divers et nous montrons comment l’activité de problématiser mathématiquement est elle-même en constant mouvement, révélant toute l’importance d’une perspective considérant le point de vue de l’observateur (que ce soit l’élève, l’enseignant ou un chercheur, par exemple). Prenant en partie sa source dans la théorie de l’enaction, cette proposition conduit à porter un regard sur l’activité mathématique fondée sur le faire mathématique (voir Maheux et Proulx, 2014), plutôt qu’en référence à ce qui serait «mathématiquement bon» dans une sorte d’absolu désincarné.
其他摘要:In this paper, we approach the student mathematics activity that addresses a “problem” by replacing the idea of “problem solving” by that of problematizing mathe matically. This reformulation corresponds to a change in perspective on the epistemological level – it seeks to highlight the idea that faced with a task, the student answers the question he asks himself. We illustrate this paradigm shift with various examples and show how the activity of problematizing mathematically is itself in constant movement, revealing all the importance of a perspective that considers the point of view of the observer (whether student, teacher or researcher, for example). Taking its source in part from the theory of enaction, this proposal leads us to take a look at the mathematical activity based on doing mathematics (see Maheux & Proulx, 2014), rather than in reference to what would be “mathematically sound” in a kind of disembodied absolute.