出版社:Institut des hautes études de l'Amérique latine
摘要:Le secteur minier a été le moteur de la remarquable croissance péruvienne. Il a contribué, par les recettes fiscales qu’il a générées, à la forte réduction de la pauvreté depuis les années 1990 : les gouvernements successifs, toutes étiquettes confondues, ont soutenu les grands investissements privés dans le secteur minier pour garantir leur dépense sociale. Pour autant, la croissance est restée géographiquement et socialement inéquitable et le rapport de forces demeure à l’avantage des grands groupes miniers, nourrissant le terreau des conflits sociaux autour des projets d’exploitation. Écartelé entre pragmatisme économique et enjeux politiques, le gouvernement actuel ne remet pas en cause le modèle de développement néo-extractiviste du pays.↓El sector minero ha sido motor del sobresaliente crecimiento económico peruano. Ha contribuido, por los ingresos fiscales que ha generado, a la fuerte reducción de la pobreza desde los años 1990 : los sucesivos gobiernos, sin distinción de bandos, han apoyado las grandes inversiones privadas en el sector minero para garantizar su gasto social. Sin embargo, el crecimiento económico ha permanecido geográficamente y socialmente injusto y el equilibrio de poder sigue aventajando a los grandes grupos mineros, alimentando así los conflictos sociales en torno a los proyectos mineros. Dividido entre pragmatismo económico y desafíos políticos, el gobierno actual no cuestiona el modelo de desarrollo « neoextractivista » del país.
其他摘要:The mining sector has been the engine of Peru’s remarkable growth. Through tax revenues, it contributed to the sharp reduction in poverty since the 1990s. Thus governments from all political backgrounds have supported large private investments in the mining sector to ensure social spending. Nevertheless, the growth has been geographically and socially inequitable and the balance of power has remained in favor of the big mining groups, nourishing the soil of social conflicts around mining projects. Although the current government is caught between economic pragmatism and political issues, it does not question the « neo-extractive » development model of the country.