摘要:Le livre d'André Raynauld, publié au moment où le gouvernement québécois cherche à formuler le r.le des investissements étrangers à Tinté- rieur d'une . politique économique québécoise ., arrive à point. Ayant été préparé pour le compte de la Commission B-B, cet ouvrage a bénéficié de l'accès privilégié de son auteur aux dossiers C.A.L.U.R.A. De ceci résulte la meilleure étude sur l'investissement étranger dans une région canadienne publiée jusqu'à maintenant. Examinons-la donc, chapitre par chapitre. Au premier, l'auteur, après avoir introduit la problématique de sa démarche, nous explique la provenance, la composition et la valeur de ses échantillons pour chacun des secteurs étudiés. Il vaut la peine de souligner ce fait car il est malheureusement trop rare qu'un auteur consacre une partie importante de son ouvrage à de tels problèmes, per- mettant ainsi au lecteur de décider lui-même de la valeur des chiffres avancés dans l'étude. On retrouve également dans ce chapitre la définition des critères utilisés pour décider si une entreprise est sous contr.le étran- ger, canadien-fran.ais ou canadien-anglais. L'entreprise est définie comme étrangère si 50% ou plus de son capital-actions est détenu par des non- résidents du Canada. Cette distinction entre entreprise canadienne et étrangère faite, il faut maintenant différencier entre canadienne-fran.aise et canadienne-anglaise. Pour ce faire, l'auteur utilise le critère de l'origine ethnique des membres du conseil d'administration tel qu'indiquée par la consonance de leur nom. Les seules exceptions à ces critères se trouvent dans les secteurs de l'agriculture où l'on emploie l'origine ethnique du . chef de ferme . et dans celui des services où la langue utilisée par l'entreprise dans ses communications avec Statistique Canada sert de critère.