期刊名称:VertigO - La Revue Électronique en Sciences de l'Environnement
印刷版ISSN:1492-8442
出版年度:2012
卷号:12
期号:3
DOI:10.4000/vertigo.12890
语种:French
出版社:Les Éditions en sciences de l'environnement VertigO
摘要:La définition des politiques environnementales dans les pays en développement est affectée par la globalisation des questions soulevées ainsi que l’évolution des logiques d’intervention des pouvoirs publics. Longtemps basée sur une approche réglementaire et coercitive, la politique environnementale tend aujourd’hui à promouvoir les instruments davantage incitatifs dits de marché.Le présent article a pour objectif d’illustrer cette tendance au Cambodge à partir de données de terrain provenant d’enquêtes réalisées au cours de l’année 2010 auprès d’un échantillon d'acteurs locaux : décideurs politiques, responsables d’ONG et bailleurs de fonds. L’objectif est de rendre compte de l’émergence du couple de notions service écosystémique (ES) et paiement pour services environnementaux (PSE) dans les politiques de conservation mises en place dans le pays (domaine de la biodiversité, de la séquestration du carbone principalement) ainsi que de l’influence internationale dans ce processus. Le papier montre que les stratégies initiales de conservation, basées sur des approches réglementaires notamment avec la mise en place d’aires protégées, ont eu un succès mitigé notamment pour réduire la déforestation. Dans les années récentes, la notion de SE a été rapidement diffusée au sein des administrations gouvernementales (administration forestière, ministère de l’Environnement). Nombre de projets de conservation conduits par des ONG internationales (comme CI, WCS) ont également cherché à faire reconnaître la valeur des écosystèmes protégés en expérimentant des dispositifs de paiement aux communautés paysannes/forestières reposant sur le respect de pratiques favorables à la conservation des habitats fragiles. Le cadre légal cambodgien ne reconnaît pas encore, pour autant, la notion de PSE (basée sur le principe bénéficiaire payeur) et des freins importants subsistent au développement de tels mécanismes à grande échelle.
其他摘要:The definition of environmental policies in developing countries is affected by globalization of such issues and the change in governments’ interventions. Based on regulatory approaches for ages, environmental policy tends nowadays to promote more incentive tools called market-bases instruments.This article aims at illustrating the trend in Cambodia from data field surveys conducted in 2010 with a sample of local stakeholders: policy makers, NGO officers and donors. The objective is to understand the emergence of the pair of notions eco-system services (ES) and payment for environmental services (PES) in conservation policies implemented in the country (areas of biodiversity and carbon sequestration mainly) and international influence in this process.The paper shows that the initial conservation strategies based on regulatory approaches with the establishment of protected areas, have had mixed success in particular to reduce deforestation. Over the recent years, the concept of SE has been quickly circulated within government offices (Forestry Administration, Ministry of Environment). Number of conservation projects conducted by international NGOs (such as CI, WCS) has also sought to recognize the value of protected ecosystems. In this objective, they have experienced payment devices to rural/forest communities sitting on environmentally-friendly practices related to the conservation of fragile habitats. Cambodian legal framework has not yet recognized, so far, the concept of PES (based on the beneficiary pays principle) and significant obstacles remain in the development of such mechanisms on a large scale.