摘要:Lors du printemps érable québécois 2012, la cessation de cours décrétée par les associations étudiantes dans des établissements universitaires et collégiaux pour protester contre une hausse des droits de scolarité a été baptisée « grève » par les uns et « boycott » par les autres. Ce conflit de nomination, qui a fait fond sur un arrière-plan terminologique, a essentiellement consisté en un affrontement sémantique. Il fait l’objet d’une double analyse : de sa portée stratégique et de son effet sur la configuration du débat sur la hausse des droits de scolarité à l’aide d’un cadre conceptuel développé à partir de la notion centrale d’« amplitude » du débat public.
其他摘要:During the “printemps érable québécois” of 2012, the annulment of courses decreed by the student associations in universities and colleges to protest against an increase in tuition fees was baptized a “strike” by some and a “boycott” by others. This conflict of naming, which builds on a terminological background, consisted mainly in a semantic confrontation, can be analysed in two ways: in terms of its strategic impact and in terms of its effect on the configuration of the debate on rising tuition, based on a conceptual framework developed from the central notion of “amplitude” of the public debate.
关键词:débat public; amplitude; conflit de nomination; portée stratégique
其他关键词:public debate; amplitude; conflict of naming; strategic effect