摘要:La reconnaissance des torts du passé semble être la condition d'ouverture d'un futur partagé par tous les Burundais s'engageant dans un destin commun aux Hutu et aux Tutsi. Ce simple constat, relevant presque de l'évidence, donne lieu à deux démarches divergentes selon la disposition à l'égard de l'actualité du passé. Les deux textes qui ouvrent ce dossier ont été présentés à la session « Mémoire et deuil du passé traumatique : un nouveau présent et un futur partagé dans la région des Grands lacs africains » que j'ai initiée dans le cadre d'un cycle de cinq sessions sur le deuil du passé, organisé avec Bob White à l'occasion de la Conférence annuelle de l'African Studies Association qui s'est tenue à Washington du 5 au 8 décembre 2002. Catharine et David Newbury, ainsi que René Lemarchand, ont accepté de mettre par écrit leurs commentaires.