摘要:L’objectif de cette contribution est d’évaluer les points forts et les points faibles du système d’assurance-santé suisse, suite à la nouvelle Loi sur l’Assurance Santé entrée en vigueur au début de l’année 1996, une loi qui n’a survécu que de justesse au référendum. Un des arguments majeurs de la campagne en faveur du nouveau système était que le montant des primes allait baisser grâce à la concurrence qui se développerait entre les différents assureurs. De plus, le gouvernement fédéral escomptait, à cette occasion, alléger la charge des dépenses budgétaires prévues à cet effet. Aucune de ces attentes ne s’est concrétisée puisque le Parlement a étendu la liste des prestations couvertes par l’assurance. En conséquence, la part des dépenses de santé dans le PIB a continué d’augmenter, passant de 9,5 % en 1996 à plus de 11 % en 2003 (OCDE 2004).
其他摘要:The objective of this contribution is to evaluate the strengths and weaknesses of the Swiss health care system after the new Law on Health Insurance (LHI) that took effect at the beginning of 1996. The LHI just barely survived a popular referendum. An important argument of the campaign in its favor had been that health insurance premiums would fall thanks to increased competition between the sickness funds (mutual health insurers). At the same time, the federal government hoped that its budget would be less burdened by subsidies earmarked for health insurance. Neither expectation has been fulfilled, not least because Parliament made the list of benefits covered more comprehensive than ever. Thus, the health share in the GDP has continued to grow, from 9.5% in 1996 to some 11% in 2003 (OECD, 2004).