摘要：Abstract This paper reviews and critiques the existing literature on accompanying partners of international students (APIS), who are often an ignored population in programs and services for the internationalization of Canadian higher education. Particularly, we identify three issues. First, we argue that current research on this group overwhelmingly focuses on their social and cultural adaptation difficulties while ignoring their agency in dealing with life challenges in the host society. Second, we note that research on this population should go beyond an overemphasis on gender, to include a comprehensive analysis of how gender intersects with other unequal social relations, such as race and class, in contributing to the complexity and multiplicity of their lived experiences. Finally, we suggest that rather than conflating APIS with trailing partners of expatriates or immigrants and treating them as a homogenous group, researchers should do more to address their heterogeneity from an anti-essentialist approach. Résumé Cet article examine la littérature existante sur les partenaires accompagnateurs d’étudiants internationaux (PAEI), une population souvent ignorée dans les programmes et services pour l’internationalisation de l’enseignement supérieur canadien, et formule quelques critiques sur le sujet. On y relève trois points en particulier. Dans un premier temps, nous postulons que les recherches actuelles sur les PAEI se concentrent exclusivement sur leurs difficultés d’adaptation sociales et culturelles, et ignorent leur entremise dans la gestion des défis de la société d’accueil. Deuxièmement, nous remarquons que les recherches sur les PAEI doivent se poursuivre au-delà de la trop grande importance accordée au genre, et proposer une analyse complète sur la façon dont le genre s’entrecroise avec d’autres facteurs d’inégalités sociales, tels l’ethnie et la classe sociale, qui contribuent à la complexité et à la multiplicité de leurs expériences de vie. En dernier ressort, nous suggérons qu’au lieu d’amalgamer les PAEI avec le flux de partenaires d’expatriés ou d’immigrants et de les traiter comme un groupe homogène, plus de recherches doit mettre en exergue leur hétérogénéité dans une approche anti-essentialiste.
其他摘要：Abstract This paper reviews and critiques the existing literature on accompanying partners of international students (APIS), who are often an ignored population in programs and services for the internationalization of Canadian higher education. Particularly, we identify three issues. First, we argue that current research on this group overwhelmingly focuses on their social and cultural adaptation difficulties while ignoring their agency in dealing with life challenges in the host society. Second, we note that research on this population should go beyond an overemphasis on gender, to include a comprehensive analysis of how gender intersects with other unequal social relations, such as race and class, in contributing to the complexity and multiplicity of their lived experiences. Finally, we suggest that rather than conflating APIS with trailing partners of expatriates or immigrants and treating them as a homogenous group, researchers should do more to address their heterogeneity from an anti-essentialist approach. Résumé Cet article examine la littérature existante sur les partenaires accompagnateurs d’étudiants internationaux (PAEI), une population souvent ignorée dans les programmes et services pour l’internationalisation de l’enseignement supérieur canadien, et formule quelques critiques sur le sujet. On y relève trois points en particulier. Dans un premier temps, nous postulons que les recherches actuelles sur les PAEI se concentrent exclusivement sur leurs difficultés d’adaptation sociales et culturelles, et ignorent leur entremise dans la gestion des défis de la société d’accueil. Deuxièmement, nous remarquons que les recherches sur les PAEI doivent se poursuivre au-delà de la trop grande importance accordée au genre, et proposer une analyse complète sur la façon dont le genre s’entrecroise avec d’autres facteurs d’inégalités sociales, tels l’ethnie et la classe sociale, qui contribuent à la complexité et à la multiplicité de leurs expériences de vie. En dernier ressort, nous suggérons qu’au lieu d’amalgamer les PAEI avec le flux de partenaires d’expatriés ou d’immigrants et de les traiter comme un groupe homogène, plus de recherches doit mettre en exergue leur hétérogénéité dans une approche anti-essentialiste.
