Cet essai cartographique des pratiques spatiales d’un citadin fictionnel s’inscrit dans le cadre d’une analyse géo-littéraire du roman Total Khéops de J.-C. Izzo. La carte y est envisagée comme un appui de l’analyse et un moyen de visualiser des aspects de l’expérience spatiale du personnage. Au-delà des problèmes que pose la traduction d’une écriture textuelle en carte, une question centrale nous semble être celle du traitement d’informations spatiales dispersées dans le récit auxquelles on surimpose une logique géographique par la carte. Encore plus problématique est la représentation des ambiances urbaines par une cartographie conventionnelle.