摘要:Résumé Suivant une démarche interprétative, cet article examine les perspectives d’étudiants franco-ontariens rapportées lors d’une étude qualitative exploratoire. Des entretiens semi-structurés séquentiels menés en profondeur ont été effectués à Ottawa et à Toronto entre janvier et juin 2014 auprès de 18 étudiants franco-ontariens. Les résultats indiquent que les participants franco-ontariens qui fréquentent des établissements postsecondaires à vocation bilingue souhaitent à la fois une amélioration de l’accès aux études en français et de la qualité de la langue d’instruction ainsi que de meilleures possibilités de socialiser en français. Les participants qui fréquentent des établissements à vocation française ont affirmé être satisfaits de leur expérience d’apprentissage, tandis que ceux inscrits dans des établissements à vocation anglaise ont déploré un sentiment d’isolement linguistique. De plus, le manque d’occasions pour socialiser en français et inclure des réalités franco-ontariennes dans les curriculums, ainsi que les incidents d’intimidation linguistique alimentent l’insécurité linguistique. Using an interpretative approach, this paper examines the perspectives of Franco-Ontarian postsecondary students employing an exploratory qualitative research. Between January and June 2014, in-depth semi-structured interviews were conducted in Ottawa and Toronto with 18 Franco-Ontarian postsecondary students. The findings reveal that participants who study in bilingual postsecondary institutions would like to have access to courses in French, as well as see improvement in the quality of the language of instruction, and the opportunities to socialize in French. Participants who study in French-language postsecondary institutions express satisfaction with their learning experience, whereas participants who study in English-language postsecondary institutions express sentiments of linguistic isolation. In addition, the lack of socialization opportunities in French and the underrepresentation of Franco-Ontarian realities in the curriculum combined with instances of linguistic intimidation fuel linguistic insecurity.