Montreal, tableaux d'une metropole moyenne.
Collin, Jean-Pierre
La periode actuelle semble propice aux bilans d'ensemble (et a la prospective) sur Montreal. En effet, ainsi que l'ont fait valoir Germain et Rose dans une synthese recente des enjeux urbains a Montreal (2000), la ville et l'agglomeoration vivent nettement une periode de transition. Le milieu des annees 1990 semble avoir marque la fin d'une periode difficile de plusieurs decennies et l'amorce d'une relance longtemps attendue.
Le Montreal metropolitain des annees 2000 se distingue par une performance economique remarquable. Le Montreal metropolitain des annees 2000 se distingue par le renouvellement de ses institutions politiques municipales et metropolitaines. Le Montreal metropolitain des annees 2000 s'impose comme une ville cosmopolite ouverte sur le monde, notamment par ses exportations culturelles et son industrie touristique. Mais cet optimisme est recent ...
Apres en avoir ete la metropole incontestee, au cours de la periode 1880 a 1930 (Gournay et Vanlaethem 1998), Montreal a progressivement cede la place a Toronto comme premiere ville canadienne. Ce glissement dans la hierarchie urbaine canadienne et nord-americaine s'est aussi double, apres la Deuxieme Guerre mondiale d'une longue periode de restructuration economique et urbaine. Bref, tout au long de la deuxieme moitie du 20e siecle, Montreal a du gerer et digerer la perte de son statut de metropole candienne au profit de Toronto, en meme temps qu'elle a connu une lente transformation de sa structure economique, de sa demographie, de ses institutions politiques, etc.
En pratique, jusqu'au debut des annees 1990, Montreal semblait destinee a vivre une restructuration sans fin, voire un declin continue. Les diagnostics de la premiere moitie des annees 1990 etaient d'ailleurs a l'enseigne du decouragement et de l'alarmisme (Coffey-Polese 1993; Thibodeau dans Tellier 1997; Possibles 1991) devant une reprise qui ne semblait jamais vouloir prendre racines. D'autant que dans la periode 1976-1995, Montreal semble << partir a la derive >> (Tellier 1997 : 4), si l'on en juge, par exemple, par le taux de chomage exceptionnellement eleve de la ville et de la region metropolitaine comparatevement aux agglomerations urbaines de taille comparable en Amerique du Nord. Bref, au debut de la decennie 1990, Montreal semblait etre devenue, avec quelques autres villes du Nord-Est et du Mid-Ouest etasunien, une capitale de la pauvrete et du chomage.
Dans ce concert de diagnostics, plusieurs ont mis de l'avant cette idee que, depuis les annees 1960, des facteurs de renaissance sont a l'oeuvre assurant le passage du statut de metropole canadienne a celui de metropole quebecoise ... en quete d'une nouvelle identite (Linteau 1994; Senecal et Manzagol 1993; Germain et Rose 2000).
Ainsi, la reconquete de Montreal par les francophones (Levine 1997) va-t-elle de pair avec une emprise croissante de Montreal sur le territoire quebecois par le biais de la vigueur de son tertiaire moteur (Lamonde et Martineau 1992). En pratique, ce role metropolitain s'appuie sur le fait que Montreal a reussi son passage a la nouvelle economie caracterisee par les secteurs de l'aerospatiale, de la biopharmaceutique et des technologies de l'information et des communications. <<Montreal devient aussi la metropole culturelle, avec ses reseaux de radio et de television, ses maisons d'edition, ses promoteurs de spectacles. Elle draine les talents de tout le Quebec et exporte ses produits culturels sur l'ensemble du territoire et meme a l'exterieur>> (Linteau 1995 : 54). Or, au cours des dix dernieres annees, il y a eu une acceleration de ces phenomenes.
Encore que les facteurs de renaissance identifies ont moins a voir avec l'insertion de Montreal dans l'ensemble quebecois qu'avec la place de Montreal sur l'echiquier continental et international : que ce soit pour le secteur des transports (la manutention de conteneurs notamment), la restructuration industrielle, les transformations dans les competences de la main-d'oeuvre, la presence d'organismes internationaux (surtout l'OACI) ou la dimension culturelle de l'avenir de Montreal.
D'ailleurs, cette qualite de metropole quebecoise n'est pas tout a fait exceptionnelle. Ainsi, comme l'a releve Senecal, la domination metropolitaine au Canada n'est pas aussi definitive que ce qui a pu caracteriser d'autres contextes nationaux. Pour lui, le role de metropole canadienne doit etre approche avec nuance dans la mesure ou la domination metropolitaine n'est en fait que partielle et ou <<l'organisation de l'espace canadien serait [...] composee de plusieurs systemes urbains plus ou moins independants l'un de l'autre>> (Senecal 1992 : 31).
Quoiqu'il en soit, cette notion de metropole quebecoise est assez largement reprise pour qualifier Montreal, les parametres de son declin et les potentialites de sa relance eventuelle.
Coffey et Polese (1993) abordent la question sous l'angle du declin relatif de l'empire montrealais sous l'effet du retrecissement de sa zone d'influence <<comme centre de commerce et de culture>>; un processus qu'ils definissent ainsi : <<Il peut arriver qu'une ville perde la maitrise de son hinterland economique et culturel, ce qui a pour effet de reduire d'autant l'envergure de son secteur tertiaire et le nombre des emplois qui s'y rattachent>> (p. 421).
Cette notion d'empire comporte cependant une nuance importante puisqu'elle met au premier plan moins les relations de domination de la ville sur un hinterland que le role de la ville comme premier representant dudit hinterland dans un reseau de metropoles. Dans ce contexte, une metropole se definit plus par la qualite de ses relations inter-metropolitaines que par son emprise sur la politique interieure. C'est donc en s'imposant comme ville internationale que Montreal consoliderait son role de metropole quebecoise.
Dans ce sens, pour certains, ce type de repositionnement des metropoles est devenu plus frequent et serait meme une caracteristique forte de la periode actuelle. Le passage de metropole canadienne a metropole quebecoise ne doit donc pas etre lu seulement comme un retrecissement de l'aire d'influence mais comme une des manifestations de la <<metropolisation>>, veritable restructuration territoriale du systeme-monde (Fontan, Klein et Tremblay 1999; Klein 2000). La question des interactions de la metropole avec sa peripherie immediate devient alors secondaire, voire meme negligeable.
Cette emergence de Montreal comme ville internationale en fait-elle pour autant un milieu exceptionnel, une ville-region distincte pour une societe distincte pour paraphraser Coffey et Polese (1999)? Il me semble que la question doit etre posee tout differemment. Dans un bilan du debut de 2000, nous avions mis en valeur comment du point de vue de l'evolution et de la transformation de sa structure economique Montreal fait figure de metropole <<typique>> dans le contexte canadien et, a plusieurs egards aussi, par rapport aux villes-regions etasuniennes de taille comparable (Collin et Seguin, 2000).
Malgre ses specificites (notamment une presence plus marquee du secteur manufacturier) et meme une position excentrique sur certains aspects, en regle generale, l'observation des tendances lourdes a la fin des annees 1990 permet de faire ressortir que, globalement, il n'y a rien d'exceptionnel dans le comportement de l'economie montrealaise autant pour ce qui concerne l'histoire de sa restructuration que les tendances de la transformation en cours. Au chapitre de la socio-demographie, Montreal offre de nombreux contrastes avec ses consoeurs canadiennes mais les tendances de fond restent les memes. De meme sur le plan de la gestion locale et regionale les dernieres reformes dont Montreal a ete l'objet la different peu de celles qui ont eu cours dans l'ensemble des grandes villes canadiennes depuis le milieu des annees 1990.
Bref, Montreal n'est pas significativement differente des autres metropoles et les analyses qui suivent, si elles nous en livrent d'abord des particularites, sont utiles pour qui veut comprendre quelques-uns des enjeux urbains qui se posent, en ce debut de millenaire a l'echelle canadienne.
Dans ce numero
On trouvera donc dans ce numero, quelques tableaux de la realite montrealaise ... qui, a l'exception du premier article, sont le resultat de recherches empiriques sur des elements de Montreal, ville moyenne d'Amerique du Nord.
Le numero s'ouvre par une reflexion sur l'utilite et la pertinence d'une approche qui mise sur la realite regionale ou metropolitaine en replacant la notion de ville-region dans son contexte historique. Prenant appui sur le cas de Montreal, Collin, Dagenais et Poitras s'interrogent sur l'echelle la plus pertinente pour eclairer les tensions sous-jacentes au developpement d'une agglomeration urbaine. Les auteurs font valoir que les enjeux metropolitains qui confrontent aujourd'hui Montreal ont des racines historiques profondes, qui remontent au moins aux premieres decennies du [19.sup.e] siecle. La premiere partie de l'article propose une breve synthese des travaux qui ont tente de prendre la region plutot que la ville comme cadre d'analyse de l'evolution historique de Montreal. Suit une etude des definitions et des identites multiples qui ont ete donnees de la region. Finalement, les auteurs convient les chercheurs en histoire et en geographie a une revision des perspectives et des strategies de recherche et du cadre analytique qui, tirant profit des convergences de l'histoire urbaine et de l'histoire environnementale, accorde une plus grande importance a l'experience intra-metropolitaine comme cle d'analyse de la fabrication d'un espace metropolitain.
Les deux textes suivants prennent pour cadre l'ile de Montreal, une entite politique en voie de redefinition et de transformation, et s'interessent aux questions de gouvernance urbaine. C'est precisement la portee de la transformation de l'instance politique municipale montrealaise qui est au coeur de l'article d'Alain Faure. Quant au quatuor Fontan, Hamel, Morin et Shragge, ils portent leur attention sur un secteur specifique de la societe civile : celui du developpement economique communautaire.
Alain Faure nous propose une etude de la genese de la reforme municipale dans laquelle il voit un cas privilegie pour observer l'influence des enjeux urbains sur le systeme politique dans son ensemble. Fondee sur les resultats d'une etude de terrain, menee avant et apres le regroupement des 28 municipalites de la Communaute urbaine de Montreal, l'analyse est en trois temps. La premiere partie, expose les grandes lignes de l'agenda revisite des priorites urbaines au Quebec et surtout de la methode d'elaboration de ce nouvel agenda, au cours des annees 2000 et 2001. La deuxieme partie de l'article examine de quelles facons les groupes d'interets ont oriente la definition des nouvelles formes d'organisation de la vie municipale a l'echelle de l'ile de Montreal. Finalement, la derniere partie de l'etude porte sur la mise en oeuvre de la loi creant la nouvelle Ville de Montreal, en particulier l'impact du mode de scrutin choisi. A ce chapitre, l'analyse fait ressortir que, contrairement a l'idee generalement acceptee, la reforme ne fut pas imposee unilateralement par le pouvoir provincial. En effet, l'etude des conditions de definition progressive de l'architecture politique et administrative de la nouvelle ville met en evidence un processus de negociation impliquant les principaux leaders politiques de l'agglomeration. En conclusion, A. Faure propose que la nouvelle Ville de Montreal doit etre consideree comme le laboratoire d'une veritable emancipation du municipal sur le provincial et de l'emergence d'une nouvelle citoyennete urbaine en contexte quebecois.
Jean-Marc Fontan et autres prennent la mesure d'une autre dimension du debat et des avancees en cours sur le renouvellement de la gouvernance urbaine montrealaise avec une analyse du nouveau contexte metropolitain auquel le developpement economique local doit faire face et du processus d'institutionnalisation des corporations de developpement economique communautaire (CDEC) montrealaises. Apres avoir pris acte du fait que la << question urbaine >> s'est transformee et est aujourd'hui principalement au diapason des enjeux de l'exclusion et de l'integration sociale (plutot que de la planification et du controle du processus d'urbanisation), les auteurs etudient les enjeux qui confrontent les promoteurs du developpement economique local et les ajustements qu'ils ont du apporter a leurs actions. Leur attention se porte plus particulierement sur le processus d'institutionnalisation continue qui, depuis vingt ans, a marque l'evolution de l'action des CDECs. Au terme de ce passage de groupe communautaire a plus ou moins appareil d'Etat, ces dernieres sont aujourd'hui confrontees a des pressions nouvelles qui ne peuvent manquer d'induire une evolution des pratiques et des priorites. La derniere partie de l'article est consacree a ces changements en regard de cinq enjeux : la place du developpement local dans la lutte a la pauvrete et a l'equite sociale; dans l'animation de la democratie participative; dans l'innovation communautaire; dans la nouvelle donne metropolitaine; et la place des CDECs dans le renouvellement du developpement local a Montreal.
Les deux articles qui suivent ont pour cadre la ville de Montreal d'avant le regroupement de 2001 et pour objet des dimensions meconnues de l'administration municipale : la gestion du sous-sol urbain et la promotion du tourisme international en tant que composante majeure de la revitalisation fiscale de la ville centre.
Thibault, Trepanier et Fougeres nous racontent l'histoire recente d'une piece meconnue de l'administration montrealaise--la Commission des services electriques de Montreal (CSEM)--et en expliquent les pratiques. A notre epoque, ou les infrastructures urbaines souterraines ont acquis une importance nouvelle, d'une part, parce qu'il faut en rehabiliter certaines (reseaux d'aqueduc, d'egout, de gaz et d'electricite), d'autre part, parce qu'il faut en planifier de nouvelles (reseau de fibres optiques, nouvelles technologies des communication), les realisations de cet organisme para-municipal, depuis 1910 une experience unique en ce qui a trait au deploiement des reseaux techniques dans le sous-sol urbain, viennent eclairer les pratiques de coordination des services publics en milieu municipal. Les 620 kilometres d'infrastructures betonnees sous les rues de Montreal geres par la CSEM montrent clairement que la cohabitation de differents operateurs de reseaux techniques dans des ouvrages communs est possible. L'analyse fait neanmoins ressortir comment, malgre le caractere resolument innovateur de cette institution, le choc des cultures techniques qu'implique la cohabitation dans la meme structure souterraine rend la coordination et la gestion du sous-sol urbain difficile au point de ne deboucher le plus souvent que sur le statu quo.
Marc V. Levine porte un regard critique sur une autre dimension de la politique montrealaise : la promotion du tourisme comme piece majeure de la strategie fiscale de la ville centre. L'analyse est fondee sur l'exploitation d'une source de donnees particulierement riche d'informations mais curieusement peu utilisee jusqu'ici; celle de Tourisme-Montreal. L'auteur met particulierement en cause l'evaluation tres optimiste qui a generalement ete faite de l'impact des grands investissements realises et ce, depuis le debut des annees 1960, dans l'optique de faire de Montreal une destination touristique de stature mondiale. Les grands evenements tel que les Jeux olympiques de 1976, les equipements publics majeurs tels que le Palais des congres et le casino, de meme que les attractions touristiques tels que le Biodome sont ainsi evalues a l'aune de leurs retombees fiscales nettes. Apres avoir fait la comptabilite non seulement des retombees en termes d'emplois, d'entrees fiscales et de valorisation du cadre bati mais aussi des impacts directs et indirects sur l'economie publique locale et sur les choix budgetaires d'une telle politique de promotion touristique, l'auteur conclut que les retombees fiscales sont peu convaincantes et tout au plus marginales, mais plus probablement negatives.
Finalement, sous la plume d'Andree Fortin et de Melanie Bedard, le sixieme texte nous fait porter le regard sur la dynamique entre le centre et la banlieue dans l'agglomeration montrealaise, telle qu'elle se manifeste chez les residants de l'agglomeration de Montreal, a travers leurs representations, leur mobilite et leurs identites spatiales. Dans cette note de recherche, reprenant des donnees d'une enquete de 1978, examinees en regard de celles d'un sondage de 2000, les auteures s'interessent tout particulierement aux identites spatiales specifiques a trois groupes de residants : ceux du centre-ville, ceux de la proche banlieue, ceux de la banlieue peripherique. L'analyse met au jour comment, des 1978, la ville centre n'est plus centrale dans les representations et dans les deplacements de plusieurs banlieusards. Elle nous enseigne surtout que les differences entre le centre et ses banlieues ne sont pas que structurelles, mais ne passent pas necessairement ou on le croirait a priori. En pratique, les representations de l'espace urbain et suburbain ainsi que les valeurs associees a la vie residentielle sont relativement unanimes et ne varient que peu selon le lieu de residence.
Remerciements
Je voudrais remercier Mesdames Carole Ladeuix et Lucie Quevillon, qui ont collabore a la production de ce numero thematique a deux etapes cruciales du projet, pour leur disponibilite et le professionnalisme de leurs interventions.
References
Coffey, William et Mario Polese. 1993. <<Le declin de l'empire montrealais: regard sur l'economie d'une metropole en mutation>>, Recherches sociographiques, vol. 34, no 3, septembre-decembre, p. 417-437.
Coffey, William J. et Mario Polese. 1999. << A Distinct Metropolis for a Distinct Society?: The Economic Restructuring of Montreal in the Canadian Context >>, Canadian Journal of Regional Science, Vol. XXII, no 1-2, p. 23-40.
Collin, Jean-Pierre et Anne-Marie Seguin. 2000. Une agglomeration en changement : premiers elements d'un bilan d'ensemble, Montreal : INRS-Urbanisation, Observatoire metropolitain de la region de Montreal, 28 p. http://www.vrm.ca/documents/agglomeration.pdf
En collaboration. 1991. << L'Autre Montreal >>, Possibles, vol. 16, no 1.
Fontan, Jean-Marc, Juan-Luis Klein et Diane-Gabrielle Tremblay (dir.). 1999. Entre la metropolisation et le village global, Sainte-Foy : Presses de l'Universite du Quebec, 325 p.
Germain, Annick et Damaris Rose. 2000. Montreal: The Questfor a Metropolis, Chicester: John Wiley and Sons, Ltd., 306 p.
Gournay, isabelle et France Vanlaethem (dir.). 1998. Montreal metropole, 1880-1930, Montreal : Boreal etd Centre canadien d'architecture, 224 p.
Klein, Juan-Luis. 2000. <<Une strategie metropolitaine : pour une nouvelle vision des rapports interregionaux>>, dans Roch Cote (dir.), Quebec 2001. Annuaire politique, social, economique et culturel, Montreal : Fides, p.281-287.
Lamonde, Pierre et Yvon Martineau. 1992. Desindustrialisation et restructuration economique. Montreal et les autres grandes metropoles nord-americaines, 1971-1991, Montreal, INRS-Urbanisation, << Rapports de recherche >> no 14, 194 p.
Levine, Marc V. 1997. La reconquete de Montreal, Montreal, vlb editeur, 404 p.
Linteau, Paul-Andre. 1994. <<De metropole du Canada a metropole du Quebec : les transformations recentes de Montreal et leurs consequences pour l'avenir>>, dans Associazione Italiana di Studi Canadesi, Canada E Italia Verso Il Duemila: Metropoli A Confronto, Fasano, Italie : Schena Editore, p. 57-75.
Linteau, Paul-Andre. 1995. <<Quebec et Montreal : des destins differents et complementaires>>, Forces, no 111, p. 48-54.
Senecal, Gilles. 1992. <<Du "Montreal" de Blanchard a la reconquete de la ville>>, dans Raoul Blanchard, Montreal: esquisse de geographie urbaine, Edition preparee et presentee par Gilles Senecal, Montreal : vlb editeur, p.7-43.
Senecal, Gilles et Claude Manzagol. 1993. <<Montreal ou la metamorphose des territoires>>, Cahiers de Geographie du Quebec, vol. 37, no 101, septembre, p. 351-370.
Tellier, Luc-Normand (dir.). 1997. Les defis et les options de la relance de Montreal. Sainte-Foy : Presses de l'Universite du Quebec, 196 p.
Thibodeau, Jean-Claude. 1997. << La relance de Montreal : une question de long terme >>, dans Luc-Normand Tellier (dir.), Les defis et les options de la relance de Montreal. Sainte-Foy : Presses de l'Universite du Quebec, p. 25-38.
Jean-Pierre Collin
INRS-Urbanisation, Culture et Societe
Villes Regions Monde, Montreal