摘要:De nombreuses recherches sur l’université étudient la propagation du néo-libéralisme dans le milieu universitaire en général. Nous soutenons que les universités canadiennes opèrent sous un régime de « gestion responsable » avec des idéologies, des discours et des pratiques centrés sur la qualité, l’imputabilité et l’efficacité et nous analysons les effets des régimes de gestion actuels sur le corps professoral universitaire ontarien et sur les façons dont leurs syndicats résistent à l’empiétement de leur autonomie professionnelle. À partir d’entrevues qualitatives avec des dirigeants de plusieurs associations de professeurs universitaires ontariens, nous explorons les thèmes de la néo-libéralisation et de la corporatisation de l’université, de la réduction des budgets, des révisions de programme et des mandats stratégiques. Alors que des possibilités d’actions et de résistance, particulièrement au Sénat, se présentent aux syndicats, plusieurs membres ne sont pas favorables à une augmentation du militantisme et du radicalisme, considérant souvent l’action politique comme « non professionnelle ».
其他摘要:Much literature focusing on the academy is concerned with the spread of neo-liberalism into the university sector. We argue that universities in Canada are operating in an era of “accountability governance,” with ideologies, discourses, and practices centred on quality, accountability, and efficiency. We explore the interplay between accountability governance as a regime of power and the work of faculty associations, especially as they strive to preserve faculty members’ professional autonomy and control over their academic work. Using in-depth qualitative interviews with executive members of several Ontario university faculty associations, we explore themes of neo-liberalization and corporatization of the university, shrinking faculty budgets, program reviews, and strategic mandates. While opportunities for action and resistance for faculty unions arise, particularly at the level of senate, more militancy and radicalism are not favoured by many members, as political action is often seen as “unprofessional.”