摘要:Les toxicomanes sont largement surreprésentés parmi les détenus des prisons. Une fois incarcérés, ils sont d’autant plus exposés au risque de contracter des infections telles que le VIH, l’hépatite et la tuberculose, et à leur libération, ils font face à un risque élevé d’overdose fatale. Les rechutes et la récidive sont la norme après une remise en liberté. La mise en œuvre de programmes de traitement de la toxicomanie reposant sur des données factuelles est rare en milieu carcéral, alors que traiter la toxicomanie en prison permet de réduire la transmission d’infections, la récidive et l’overdose fatale à la sortie. Prenant note des conséquences négatives associées à l’incarcération, de nombreuses juridictions ont commencé à envisager des alternatives telles que la dépénalisation de l’usage personnel de substances illicites, la fourniture d’un traitement et la réinsertion sociale des auteurs d’infractions liées à la drogue, ainsi qu’un changement de priorité, passant de mesures de réduction de l’offre à des mesures de réduction de la demande et d’atténuation des effets nocifs dans la communauté et en prison. Les femmes toxicomanes sont deux fois plus susceptibles d’être emprisonnées pour des infractions liées aux drogues que les hommes. De même, la prévalence du VIH est plus élevée chez les femmes détenues. Une sérieuse attention doit être portée à l’application de peines non privatives de liberté pour les femmes, notamment lorsqu’elles sont enceintes ou en charge de jeunes enfants.
其他摘要:Drug users are vastly overrepresented in prison populations. Once inside they face increased risks of acquiring infections such as HIV, hepatitis and TB, and on release they face an elevated risk of fatal overdose. Relapse and recidivism are the norm following release from prison. The implementation of evidence-based drug treatment programmes in prison is rare, yet drug treatment in prison reduces the transmission of infections, recidivism and fatal overdose on release. Recognising the negative returns associated with incarceration, many jurisdictions have begun to consider alternatives such as depenalisation of the personal use of illicit drugs, provision of treatment and social reintegration of drug offenders, and a shift in focus from supply reduction to demand and harm reduction measures in the community and in prison. Women with drug problems are twice as likely to have been imprisoned for a drug offence as incarcerated men. Similarly, HIV prevalence is higher among female inmates. Serious attention should be paid to implementation of non-custodial sentences for women, particularly during pregnancy and those with young children.