摘要:La consommation de khat est un problème de toxicomanie caractéristique de la Région de la Méditerranée orientale. Elle constitue une pratique largement acceptée au plan culturel dans certains pays et devient de plus en plus prévalente dans d’autres. Bien qu’une consommation limitée ne s’accompagne pas de conséquences graves, une exposition prolongée peut conduire à la dépendance, à la psychose et à d’autres troubles psychiatriques, ainsi qu’à des états pathologiques physiques telles que l’hypertension, des complications cardio-vasculaires, un dysfonctionnement sexuel, une hépatotoxicité et une réduction du poids à la naissance pour les enfants nés de mères consommatrices de khat. L’utilisation répandue du khat et la charge qu’elle exerce sur la santé et l’économie suscitent des inquiétudes dans la Région, bien que l’étendue du problème ne soit pas parfaitement estimée. En outre, la plupart des pays ne disposent pas de politiques et de plans clairs concernant la consommation de khat. Il n’y a donc pour ainsi dire quasiment aucun plan de prévention et de traitement structuré en place pour répondre à ce problème. La présente analyse donne un aperçu de l’étendue du problème, détaille les initiatives de recherche et les traités internationaux existants sur la question, les politiques et les prestations de services, et définit les meilleurs politiques et programmes d’intervention dans les pays où la consommation de khat existe.
其他摘要:Khat use is a drug problem characteristic of the Eastern Mediterranean Region, which is a widespread culturally accepted practice in some countries and is becoming more prevalent in others. Although limited use may not be accompanied by serious consequences, prolonged exposure could lead to dependence, psychosis and other psychiatric disorders and physical conditions such as hypertension, cardiovascular complications, sexual dysfunction, hepatoxicity and reduced birth weight of infants born to khat-chewing mothers. The widespread use and its burden on health and economy has raised concerns in the Region, although the extent of the problem is not well assessed. Additionally, most countries do not have a clear policy and plan with regard to khat use, and therefore there is hardly any structured prevention and treatment plan in place to respond to the problem. This review presents a picture of the extent of the problem, elaborates on related existing research initiatives and international treaties, policies and health service provisions, and outlines best policy and programme interventions in khat-use countries.