摘要:La présente étude a examiné les caractéristiques et l’incidence épidémiologiques dans le temps des morsures d’animaux dans la préfecture de Makou. Les données ont été obtenues à partir des registres de centres de santé portant sur les morsures d’animaux entre 2003 et 2012. Des informations sur les caractéristiques démographiques et les facteurs associés aux morsures d’animaux ont été enregistrées. Un total de 2232 personnes avaient été mordues. La fréquence des morsures était plus élevée parmi les hommes (75,4 %), les habitants ruraux (72,3 %) et les individus de moins de 20 ans (47,3 %). La plupart des morsures se situaient au niveau des jambes et des pieds (65 %) et les chiens étaient responsables de 92 % des morsures. Plus de 25 % des personnes mordues mettaient plus d’une journée à recourir à des soins, en particulier les habitants ruraux. L’incidence moyenne était de 250 pour 100 000 habitants, et on observait une tendance linéaire en hausse statistiquement significative sur la période de 10 ans. Il est nécessaire de sensibiliser le public, et particulièrement les habitants ruraux, à l’importance d’un traitement rapide. Eu égard à la tendance croissante des morsures d’animaux, une politique sanitaire pour s’attaquer à ce problème est requise.
其他摘要:This study examined the epidemiological characteristics and incidence over time of animal bites in Maku County. Data were obtained from health centre records of animal bites from 2003 to 2012. Information on demographic characteristics and bite-related factors were recorded. A total of 2232 people were bitten; the frequency of bites was highest among males (75.4%), rural residents (72.3%) and those < 20 years (47.3%). Most bites were to the legs and feet (65%) and dogs were responsible for 92% of bites. Over 25% of those bitten delayed seeking care for more than a day, particularly rural residents. The mean incidence was 250 per 100 000 population and there was a statistically significant increasing linear trend over the 10-year period. There is a need to raise public awareness, especially among rural residents, of the importance of early treatment. Given the increasing trend in animal bites, a health policy to tackle this problem is needed.