摘要:Docteur en Sciences de Gestion, Directeur de la recherche à www.praditus.com, étudiant en Master de Psychologie Clinique Psychopathologie Psychanalyse à l'Université Paris Descartes. Martin Storme Docteur en Psychologie, Psychométricien à www.praditus.com. Nils Myszkowski Docteur en Psychologie, Psychométricien à www.praditus.com. De nos jours, les discours sont des outils utilisés par tous types d’organisations pour encadrer, former (Weick, 1995, 2005) et transformer les réalités organisationnelles (Boje, 1995, 2004, 2006; Buono et Savall, 2007). Les discours sont monétisés et, parce qu'ils jouent un rôle stratégique, ils deviennent des objets gérés et surveillés. Les discours officiels et communications internes des organisations viennent avec leur lot de risques mais aussi d’opportunités. Produire des discours articulés implique une grande responsabilité et au-delà de l’acte individuel, n’importe quelle organisation comme n’importe quel groupe peut être émetteur ou destinataire d'un discours. Pour ces raisons la communication est de nos jours gérée majoritairement par des spécialistes qui tentent de façonner le discours en fonction d’un but particulier. Pour faire face à la demande croissante de discours modelés à souhait, des départements spécialisés sont créés et financés dans de nombreuses organisations, quel que soit leur secteur d'activité. Qu’est-ce qu’un discours ? C’est une synthèse limitée ou incomplète utilisée par une personne dans une langue spécifique afin de communiquer une idée. En linguistique, le discours est l'expression des idées et des pensées à l'aide de sons articulés vocaux, ou la faculté d’exprimer ainsi des idées et des pensées. Pour Harris et Komatsu (1993), il s’agit du langage mis en action et pris en charge par le locuteur. Selon les termes de Saussure, le discours est une prise de parole . En somme, le discours est un ensemble de phrases reliées par une logique spécifique et « cohérente », faite de règles et de lois qui ne forment pas nécessairement une langue naturelle, et fournissent des informations à propos d’objets matériels ou immatériels. Nous faisons l’hypothèse que des idées exprimées dans un discours renvoient à un système de références acquises ou apprises qui seraient identifiables et qui tracent le contour des intentions de l’émetteur. De plus nous défendons l’idée selon laquelle chaque discours peut porter en lui certains éléments originaux, mais avant tout une base humainement commune, structurante et qui peut être définie comme archétypale. Comment intégrer l’analyse des mythes dans l’approche que nous proposons dans ce texte? Nous reprenons dans notre proposition théorique la vision de Paul Ricœur sur la nature discursive des mythes: “Si le mythe est un discours, c'est-à-dire une suite d'énonciations ou de phrases qui portent sens et référence, il faut admettre que le mythe dit quelque chose sur quelque chose. C'est ce dit du dire qu'il faut maintenant isoler. On adoptera ici l'hypothèse de travail selon laquelle le mythe est un « récit des origines ». Ce caractère n'a pas été dégagé, mais seulement préparé par l'analyse structurale et par l'interprétation métaphorique”. (Paul Ricoeur, « MYTHE - L'interprétation philosophique », Encyclopædia Universalis consulté le 24/09/2014). Notre approche s’inscrit donc dans une démarche structurelle visant à identifier les origines des mythes que nous nommons des intentions discursives. Dans cette perspective nous nous inclinons à croire que les origines d’un mythe ou les intentions discursives d’un mythe sont de nature archétypale. La notion d’archétype est centrale dans notre proposition. Nous y reviendrons plus en détail dans la deuxième partie de l’article. D’une certaine manière nous pourrions imaginer que chaque discours-mythe correspond ainsi à un système qui lui est propre, à un archétype qui s’applique de manière systématique (consciente ou inconsciente) dans l’expression d’un message ou dans un comportement. La variété des discours pouvant exister correspond à une série de valeurs (axiomes), de connaissances (épistèmes) et de besoins (volitions) distincts, souvent contextualisés et portés par des individus ou des organisations. En ce sens, le processus d’élaboration d’un discours peut être envisagé comme étant archétypal, malgré le fait que le contenu puisse sembler inédit de prime abord. Dans le contexte actuel, des “nouveaux discours” ou des discours améliorés semblent promouvoir une évolution organisationnelle ou sociétale façonnant les réalités personnelles et institutionnelles (développement durable, responsabilité sociale des entreprises, transhumanisme, etc.). Est-ce possible que quelques visionnaires (décideurs, gestionnaires, employés talentueux, artistes, etc.) fournissent et soutiennent de nouvelles idées pouvant contribuer à réécrire ou créer des nouveaux mythes ? Ce raisonnement suppose que les organisations et les individus envisagent leur propre métamorphose (Bakhtin, 1968 ; Boje & Cai 2004) à travers les discours qu’ils génèrent et donc par la construction des mythes. D'importantes sommes d'argent sont investies dans des projets de transformation et de conseil qui trouvent souvent leur justification dans les discours recueillis au moyen d'entretiens et de questionnaires. Ces projets visent à clarifier les discours existants ; mais comment préparer et faire croître les mythes ? Quel est le sens qui se cache derrière les discours ? Avec l'ambition de développer une meilleure compréhension de leur véritable sens, l'analyse du discours a attiré l'attention de chercheurs dans des domaines variés. La recherche portant sur les discours est le plus souvent qualitative et est conduite d'abord par le biais d'entretiens et puis par le biais de l'analyse textuelle entre autres méthodes. Le but de l'analyse du discours est souvent d'en identifier le sens mais aussi d'en mesurer l’influence dans les milieux sociaux, politiques et économiques. Néanmoins, les discours portent un nombre d'interprétations illimité. Les techniques utilisées pour l'étude et la déconstruction des discours (Derrida, 1973) restent heuristiques et contextuelles. Leurs résultats semblent souvent difficiles à étendre hors du contexte particulier; nous avons besoin d'une méthode systématique et d’une grille synthétique pour pouvoir comparer des archétypes de fonctionnement discursif. Ainsi nous proposons une grille de lecture pour déconstruire les mythes et découvrir ses composantes originaires, comme s’il s'agissait des intentions discursives; concept que nous exposerons en détail dans ce texte. Cette grille ne vise pas à classer ou à figer un discours, un comportement ou encore moins un mythe ni dans le temps ni dans l’espace. Elle donne la possibilité de comprendre le système de besoins, de valeurs et de connaissances constitutives, peut-être, de l’origine du mythe. Notre outil d’analyse permet de placer des éléments selon des coordonnées dans une carte imaginaire dans laquelle un objet peut se déplacer d’un point à un autre et donc évoluer. Cet article est structuré en cinq parties. La première partie explique l'utilité de notre approche pour étudier les intentions discursives. La deuxième partie permet l'introduction des concepts indiquant le motif du modèle de DI (Intentions discursives). La troisième partie définit les dimensions du modèle des intentions discursives et ses composants. La quatrième partie introduit les combinaisons qui permettent d’établir 27 types d’intentions discursives pouvant servir à expliquer des mythes. La cinquième partie présente l’application actuelle de notre recherche et une mise en perspectives de nos travaux par la mise en pratique de notre méthode dans l’analyse des quelques mythes. I. POURQUOI ANALYSER LES INTENTIONS DISCURSIVES (DI) DANS LA CONSTRUCTION DES MYTHES? Au lieu d'étudier la langue ou le discours contenu dans un mythe comme un objet, nous proposons une nouvelle approche qui laisse le terrain libre à un modèle typologique référençant des éléments clairement identifiables. Nous avons choisi de positionner notre analyse en amont de l’analyse du discours “mythique”, en mettant l'accent sur les éléments qui structurent ce discours et qui sont, selon nous, les intentions d'actions discursives. Notre méthode vise à classer les types d'intentions qu'un individu, un groupe ou une organisation ont lorsqu'ils produisent un discours. Cette nouvelle approche vise à éviter les erreurs d'interprétation afin de concilier les idées et les discours véhiculés par les individus. Le discours ne serait donc pas considéré uniquement comme un ensemble sémiotique, mais comme un méta-système (Turchin, 1977) déterminé par des composantes également psychosociales. L'étude des intentions discursives pourraient en outre révéler l’influence d'autres facteurs individuels comme par exemple : la place occupée dans la société, le type d’emploi, le sexe, l'âge, la culture d'origine de l’émetteur d’un discours, etc. Les intentions discursives représentent pour nous les structures des différents processus de raisonnement qui mènent à l'action et donc à la création des mythes. Les intentions discursives ouvrent un nouveau champ à l'analyse du discours. En effet, il est possible de déchiffrer les causes de certains discours, de les comprendre et donc de les anticiper. Au lieu d'étudier ce qui se dit, nous proposons d'étudier le système fondateur de besoins, de valeurs et de connaissances porté dans le récit. Le concept d’intention discursive offre une perspective intéressante. L'étude d'un « discours déjà construit » est évitée pour se concentrer sur le sens originel. Les études menées sur un discours aident à décrypter son contenu, son but et son impact. Toutefois, ces considérations sont souvent loin de l'objectif initial de l'émetteur. Dans l’analyse de mythes cela abouti à une infinité d’intégrations s’avérant selon le cas plus au moins justes. Il est impossible de réduire toutes les interprétations d'un discours/mythe à un nombre prédéterminé. Néanmoins, la mise en place d'une classification pourrait faciliter la comparaison des différents types de structure d'intentions discursives. Notre approche fournit un outil permettant l'identification par l'agrégation des discours de l'individu et du groupe des « potentiels discursifs » contenus dans un mythe. Cette approche respecte une posture dialogique qui prend en compte la polyphonie organisationnelle (Bakhtin, 1982). Notre proposition se fonde entre autre sur la théorie de l'action dans laquelle Davidson (1963) a suggéré de trouver la justification d'une action dans sa causalité en regardant l'intention qui l'a produite. En suivant cette hypothèse, nous considérons le fait de produire un discours comme une action, qui, pour être comprise, doit être analysée en fonction des intentions qui en sont à l'origine. Les intentions peuvent être considérées comme étant les structures qui façonnent l'action (dans notre cas l'acte de produire un discours). Suivant la même inspiration que Davidson, Foucault trouve les sources de langue dans la volonté profonde de son émetteur. Davidson (1963) et Bratman (1990) ont insisté sur l'importance des croyances et des désirs aux fondements de l'intention. En s'inscrivant dans la continuité de leurs idées, nous proposons une classification qui sera utilisée pour organiser ce que nous appelons les «intentions discursives». Finalement, nous rapprocherons notre proposition de la théorie psychanalytique afin de mettre en évidence des éléments équivalents dans notre proposition théorique. II. LIER INTENTION, DISCOURS ET ARCHETYPES a. L’intention L’intention est étudiée en psychologie populaire dans le cadre de l'examen de la relation entre l'esprit et de l'action. Ces questions sont débattues, car elles supposent un lien entre la rationalité et de l'intention. Le monisme anomal de Davidson (Jacob, 1998) dépeint un lien singulier, mais non absolu entre les états mentaux et physiques. Piaget (1967) affirme également qu'il n'y a pas de vie mentale sans vie organique. Selon Bratman (1990), l’intention est à la fois une entrée et une sortie d'un processus de raisonnement intimement liée à l'action. Piaget définit l'interaction entre les mondes externe et interne d'un individu par le principe d'autorégulation, aussi appelée "équilibrage" (Piaget, 1967). Grâce à "l'équilibre", les milieux génétiques et le développement (la vie organique) et les configurations structurelles et cognitives (la vie mentale) s'adaptent. Nous considérons l’intention comme étant l'adaptation entre les configurations structurelles et cognitives. Définition choisie : “Intention : l'objectif ou le but à l'origine d'une action spécifique ou d'un ensemble d'actions, la structure de la pensée.” Ainsi, l'intention repose sur un processus de raisonnement qui précède l'action. Ce processus de raisonnement (qui compare les avantages et les inconvénients) est construit avec des intentions "profondes" et génère des intentions imaginaires, rationnelles, pratiques, etc. menant à l'action (Bratman, 1999). Les intentions profondes sont des éléments métaphysiques qu'un individu a acquis et qu’il ne remettra pas en question (Bratman, 1990). Mais ces intentions profondes alimentent ensuite les intentions d'agir qui supposent des choix influencés par la raison, par la volonté, par des croyances, des désirs. Dans la psychologie populaire, l'intentionnalité est une attitude propositionnelle, un état mental reflétant la croyance, le désir, l'espoir, la peur, etc. Davidson (1963) décrit les croyances et les désirs comme étant à l'origine de l’intention. Pour lui, ces deux dimensions sont suffisantes pour analyser le contenu intentionnel qui précède l'action. Les croyances et les désirs seraient donc des attitudes propositionnelles, mais cette proposition est largement débattue. Nous ne voulons pas entrer dans ce débat philosophique et épistémologique. Notre but est de contribuer en proposant un outil qui doit être testé et amélioré. Cet outil utilise l'action de produire un discours/mythe comme une référence d’étude. En effet, nous pensons que c'est le seul élément à travers lequel nous pouvons accéder aux structures à l’origine d'un discours/mythe. b. Le discours comme une action: celle de production d’un mythe ? Foucault analyse le discours dans l'histoire. Ces travaux l’ont amené à proposer une nouvelle représentation de la manière dont le discours évolue. Sous l'influence du professeur Bopp, philologue et linguiste du XIXe siècle allemand, Foucault nous offre l'explication suivante : « Les analyses de Bopp devaient avoir une importance capitale non seulement pour la décomposition interne d’une langue, mais encore pour définir ce que peut être le langage en son essence. Il n’est plus un système de représentations qui a pouvoir de découper et de recomposer d’autres représentations ; il désigne en ses racines les plus constantes des actions, des états, des volontés ; plutôt que ce qu’on voit, il veut dire originairement ce qu’on fait ou ce qu’on subit ; et s’il finit par montrer les choses comme du doigt, c’est dans la mesure où elles sont le résultat, ou l’objet, ou l’instrument de cette action ; les noms ne découpent pas tellement le tableau complexe d’une représentation ; ils découpent et arrêtent et figent le processus d’une action. […] Comme l’action, le langage exprime une volonté profonde. » (Foucault M., 1966) Ainsi, Michel Foucault insiste sur la "volonté" d'un locuteur d'élaborer une langue. À la lumière d'une réflexion similaire, Davidson (1963) propose que l'action soit la conséquence directe de croyances et de désirs. Cette approche souligne l'intentionnalité comme une condition suffisante qui détermine l'action. Foucault considère la volonté comme la racine de la langue et du discours qui la contient, Davidson considère l'intention comme cause de l'action. La théorie de Davidson de l'action d'une part et le concept de Foucault de la langue comme l'expression d'une volonté fondamentale profonde d'autre part nous amènent à rechercher les causes d'un discours dans son intentionnalité, ce qui explique l'accent mis sur «l'intention discursive» dans notre recherche. L'objectif est d'étudier les structures ou les structures de la pensée résultant de l'internalisation progressive des comportements. Cela permet d'établir expérimentalement les effets de ces structures, même lorsque le sujet étudié ignore l'existence de ces structures (Piaget, 1967). Néanmoins, l'intentionnalité n'est pas suffisante pour expliquer toutes les actions. D'autres facteurs entrent en jeu comme la conscience ou les «qualia » (Dokic, 2000). Ces éléments liés à des perceptions physiques ou états mentaux ne sont pas pris en compte dans notre approche. Il serait nécessaire de valider l'influence des intentions discursives en analysant les discours enregistrés au cours d'un processus expérimental sur un échantillon représentatif et en les confrontant aux types proposés dans le présent document. Aussi d’un point de vue psychanalytique il serait intéressant de travailler sur les instances qui peuvent entrer en jeu dans divers discours mythiques sur un personnage (le héros, le clown, le martyr, etc.) ou sur une histoire (l’odyssée, l’épopée, saga légendaire, etc.). c. Le mythe comme construction discursive archétypale Un archétype (du grec arkhetupon, du latin archetypum) est au sens étymologique un modèle général. Cette notion est souvent rattachée aux travaux de Jung (1950-1954) pour qui les tendances comportementales sont structurées par des thèmes universels. Ces thèmes universels ou archétypes font partie des constituants élémentaires de la culture. Ils se manifestent sous différentes formes, dans les récits ou encore dans les rêves, et sont communs aux différentes civilisations qui se sont succédées dans l’histoire. En somme, on peut trouver la manifestation des archétypes dans la diversité des productions de la culture. Le discours et donc le mythe étant aussi un produit de la culture, nous faisons l’hypothèse qu’une démarche analytique comparable à celle de Jung (1950-1954) pourrait être appliquée à la classification des intentions discursives ou origines de certains mythes. Dans d’autres termes, cela signifie que chaque nouveau discours serait structuré à partir d’éléments archétypaux. Ces éléments façonneraient ainsi les inconscients individuels et collectifs et traverseraient toutes les époques et les organisations humaines. III. LE MODÈLE DI (Intention Discursives) Dans cette partie nous souhaitons mettre en parallèle notre proposition avec des théories psychologiques, neurobiologiques, philosophiques et finalement psychanalytiques que nous considèrerons comme fondamentales. Ce qui nous intéressera principalement dans ces différentes théories et leur manière d’approcher leur objet de recherche par une démonstration théorique qui intègre systématiquement 3 niveaux de complexité. Nous nous inspirerons de ce paradigme “en 3” qui parait archétypal pour concevoir nos trois dimensions, contenant chacune trois niveaux de complexité. Dans le cadre de la psychologie: nous définissons les « intentions discursives », comme les éléments proposés par Davidson pour l'intention - à savoir: les croyances et les désirs - puis nous les avons mis en rapport avec la vision de Foucault du discours et avec ce que Piaget appelle « Les structures de la pensée formelle » (Piaget, 1967). Nous avons re-catégorisé "les croyances” de Davidson en deux dimensions : l'une est axiologique (Valeurs - Hartman, 1969), l'autre épistémologique (Connaissances). Nous redéfinissons aussi les désirs comme étant équivalents à des besoins et utilisons la théorie de la motivation qui hiérarchise les besoins humains afin d’intégrer différents niveaux de référence (Forbes, 2011). Grâce à une logique inductive résultant d’une recherche appuyée sur des méthodes qualitatives (entretiens), nous avons observé en comparant des récits, l'existence de paradigmes ou archétypes que nous avons volontairement choisi de classer dans un modèle à trois dimensions toujours rattachées au concepts définis précédemment (besoins, valeurs connaissances). Ces trois niveaux sont récurrents dans chacune des dimensions. Le premier niveau est fondé sur la perception individuelle de l'existence et de l'expérience : le discours est construit autour de la préoccupation de son émetteur. Le second niveau est fondé sur l'interaction sociale : le discours est construit avec des préoccupations collectives. Enfin, le troisième est communément qualifié par un grand nombre de philosophes comme étant une recherche transcendantale : le discours est construit avec une idée lumineuse, au-dessus des personnes et des préoccupations temporelles (Kant, 1781). Ces trois dimensions et ces trois niveaux sont utilisés pour construire non seulement un discours ou un mythe, mais aussi un cadre de perception et d'action.