摘要:Cet article examine la politique sur les réfugiés urbains en Afrique du Sud. Il démontre que malgré l'adoption par l'Afrique du Sud d’un cadre juridique englobant le respect des droits, qui a le potentiel d’être inclusif envers les demandeurs d'asile et les réfugiés dans le pays et de leur assurer les droits fondamentaux et la protection, les demandeurs d'asile et les réfugiés restent néanmoins des « exclus internes », principalement en raison des pratiques adoptées dans l’implémentation de la législation concernant les réfugiés par un Département des affaires intérieures nationaliste, et par le HCR, dans sa quête de privilégier la sauvegarde de l'institution du droit d'asile. L'article démontre aussi comment l'adoption de ces pratiques a été facilitée par le fait de dépeindre les demandeurs d'asile et les réfugiés comme de « faux » demandeurs n'ayant pas leurs places dans une Afrique du Sud post apartheid.
其他摘要:This article examines the politics of urban refugees in South Africa. It shows that despite South Africa’s adoption of an encompassing rights-regarding legal framework that has the potential to be inclusive towards asylum seekers and refugees in the country and afford them basic human rights and protection, asylum seekers and refugees nonetheless remain “internally excluded,” predominantly as a result of practices adopted by a nationalist Department of Home Affairs to implement refugee legislation and by the UNHCR in its quest to prioritize the safeguarding of the institution of asylum. The article also shows how the adoption of these practices has been facilitated by a construction of asylum seekers and refugees as “bogus” claimants who have no place in post-apartheid South Africa.