摘要:Le changement de régime en Irak a ouvert la porte au retour de centaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDIP), dont la majorité avaient été expulsés de Kirkuk et d'autres régions dans le nord de l’Irak. Le cas irakien présente trois grandes catégories de personnes déplacées facilement identifiables : les réfugiés vivant dans les états voisins de l'Irak, les personnes déplacées à l’intérieur, et les réfugiés et migrants se trouvant dans des pays tiers plus éloignés. Les deux premières catégories englobent le plus grand nombre de personnes déplacées, aussi bien que la majorité de ceux ayant un grand désir ou un besoin impérieux de retourner dans leurs territoires d’origine en Irak. Bien que certains des déplacés aient réussi à refaire leur vie de façon satisfaisante dans leurs nouveaux terres d’accueil, ceux qui ne se sont pas bien tirés d’affaire après leur déplacement éprouvent généralement le désir de retourner dans leurs villes et leurs foyers d’origines. Cependant, les problèmes généraux suivants, pris en ordre d’importance, entravent la réussite et la viabilité à long terme d’un retour vers le nord de l'Irak : (i) les rivalités sectaires pour le contrôle des structures politiques et la répartition du pouvoir dans l’Irak post-Saddam ; (ii) le manque croissant de sécurité en Irak ; (iii) les préparatifs insuffisants et la lenteur dans l’implémentation des politiques par l’ex APC (Autorité Provisoire de la Coalition) et les Forces de la coalition ; (iv) des ressources financières insuffisantes pour traiter le problème de déplacement en Irak dans toute son ampleur; et (v) les attentes élevées des réfugiés par rapport au manque incessant d'opportunités et à la lenteur de développements positifs quant à la situation sociale, économique et politique en Irak. Cependant, les rivalités politiques émergeantes pour décider de l’avenir du nouvel Irak compliquent énormément les programmes de retour efficaces et globaux ; le test ultime de la réussite et de la viabilité à long terme du retour en Irak dépendra en fin de compte du sort même de l’Irak post-Saddam.
其他摘要:Regime change in Iraq has opened the door to the return of hundreds of thousands of refugees and internally displaced persons (IDPs), the majority of whom were expelled from Kirkuk and other areas in northern Iraq. The Iraqi case presents three broad, readily identifiable categories of displaced persons: refugees in Iraq's neighbouring states, internally displaced persons, and refugees and migrants in third countries further afield. The first two categories include the largest numbers of displaced people as well as the majority of those with a great desire or pressing need to return to their homelands in Iraq. Although some of those displaced have succeeded in making a good life for themselves in their new new homes, those who did not manage well after their displacement generally long to return to their original towns and homes. However, the following general problems, in order of gravity, impede the success and sustainability of returns to northern Iraq: (i) sectarian competition over political structures and power distributions in post-Saddam Iraq; (ii) increasing lack of security in Iraq; (iii) insufficient preparations and slow policy implementation by the former CPA and Coalition Forces; (iv) insufficient financial resources to deal with the full magnitude of the displacement problem in Iraq; and (v) high expectations of returnees vis-a-vis continuing lack of opportunities and the slow rate of positive developments in the social, economic and political situation in Iraq. However, the emerging political contests over the future of the new Iraq greatly complicate effective and comprehensive return programs; the ultimate test of success and sustainability of return to Iraq will depend on the future of post-Saddam Iraq itself.