摘要:Entre 1962 et 1973, des milliers de réfugiés sont passés de la moitié occidentale de l’île de la Nouvelle-Guinée, contrôlée par l’Indonésie, à la moitié orientale, sous contrôle australien. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCNUR) s’est abstenu de s’impliquer dans le problème et de critiquer publiquement le gouvernement australien pour sa réponse aux demandeurs d’asile de la Papouasie de l’Ouest. En échange, le gouvernement australien s’est engagé à informer le Haut Commissaire sur l’évolution en Nouvelle-Guinée à condition que celui-ci fournisse des renseignements de manière strictement confidentielle. L’article s’attarde aux motifs possibles du Haut Commissaire pour avoir efficacement toléré les politiques de l’Australie en matière de réfugiés en Papouasie et en Nouvelle-Guinée. Il démontre la pertinence de cette étude de cas historique pour notre compréhension des politiques australiennes actuelles et pour l’évaluation de la relation entre le HCNUR et le gouvernement.
其他摘要:Between 1962 and 1973, thousands of refugees crossed from the Indonesian-controlled western half of the island of New Guinea into the Australian-controlled eastern half. The United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) refrained from becoming involved in the issue, and from publicly criticizing the Australian government over its response to West Papuan asylum seekers. In return, the Australian government committed itself to keeping the High Commissioner informed about developments in New Guinea on the understanding that it would provide information on a strictly confidential basis. The article explores the High Commissioner’s possible motives for effectively condoning Australia’s refugee policies in Papua and New Guinea. It demonstrates the relevance of this historical case study for our understanding of current Australian policies and for evaluating the relationship between the UNHCR and governments.