摘要:Les Palestiniens vivant au Liban constituent l’une des plus importantes communautés au Moyen Orient. Selon les chiffres de l’UNRWA, leur nombre s’élèverait à 350 000 réfugiés. Depuis les années 80, environ 100 000 Palestiniens ont émigré du Liban vers les pays du Golfe et vers le nord de l’Europe, principalement en Allemagne, en Suède et au Danemark. Le cas des Palestiniens permet de remettre en question la distinction traditionnelle entre migration forcée et migration volontaire. La migration doit être considérée non seulement comme étant forcée, mais aussi comme étant l’expression d’un nouveau type de solidarité transnationale entre les différentes communautés palestiniennes dispersées dans le monde. Cet article vise à démontrer comment les communautés de réfugiés, comme par ex. les Palestiniens – ainsi que les Kurdes ou les Erythréens – utilisent leur capital social (c.à-d. leurs réseaux de solidarité) afin de s’adapter à de nouvelles circonstances comportant de fortes contraintes, et développent ainsi de nouvelles formes de solidarités transnationales.
其他摘要:Palestinians in Lebanon are one of the most important communities living in the Middle East, with nearly 350,000 refugees according to UNRWA figures. Since the 1980s about 100,000 Palestinians have emigrated from Lebanon to the Gulf countries and northern Europe, mainly Germany, Sweden, and Denmark. The Palestinian case leads us to reconsider the classical distinction between forced and voluntary migration. Migration has to be considered not only as forced, but also as the result of new forms of transnational solidarity between the different scattered Palestinian communities. This paper aims to demonstrate how refugee communities, like Palestinians, but also Kurds or Eritreans, use their social capital (i.e., solidarity networks) in order to adapt to new situations with strong constraints and to develop new forms of transnational solidarities.