摘要：La représentation courante des femmes réfugiées comme “pauvres”, vulnerables” et et "démunies" procède souvent d’une vision caricaturale mal informée des stratégies novatrices de survie que ces femmes mettent en practique. A cause du très petit nombre d’impressions et d'images reflétant l’expérience des femmes réfugiés dont on dispose, les intervenants et les specialistes en matière de questions de réfugiés ont une compréhension fort restrainte de l'univers de ces femmes à travers le temps et l’espace: 1) aborder la question de la problématique politique, des rapports de pouvoirs, et des problèmes de représentations associés aux femmes réfugiées; 2) illustrer une selections de routines quotidiennes, de problèmes concrets et de stratégies visant a générer revenu chez des femmes somalienne réfugiées au Kenya; et 3) présenter une argumentation selon laquelle les "capacités locales", ou savoir- faire indigène, de ce groupe n'ont pas été réconnus à leur juste valeur. Une politique et des pratiques humanitaires pertinentes ne devraient pas seulement faire la promotion de la "constitution de capacités locales" - selon une formulation ayant présentement cours dans les milieux de l'aide aux réfugiés - mais devraient identifier, mobiliser et donner un appui aux types de capacités locales identifiées dans les camps kenyans de Ifo, Hagadra et Dagahaley.
其他摘要：Representations of refugee women as "poor," vulnerable," and "helpless" are often caricatures inattentive to the innovations and survival strategies they employ. Combined with the relatively few images and impressions of refugee women’s experiences available, women relief workers, and scholars have limited understanding of their worlds across time and space. This articles aims to 1) discuss the politics, power relations and problems of representing refugee women; 2) illustrate selected daily routines, concerns and income learning strategies of Somali refugee women in Kenya; and 3) argue that the “local capacity” or indigenous skills of this group have not been fully recognized. Astute humanitarian policy and practice should not only promote “building local capacity” – a term often heard in relief circles today - but it should identify, mobilize and support the kinds of local capacity identified in the Kenyan camps of Ifo, Hagadera and Dagahaley.
