出版社:Centre de recherches sur les arts et le langage
摘要:Si la musique est un langage universel, selon le lieu commun, son histoire échappe difficilement à un champ plus restreint que l’on pourrait désigner par le champ national. Et de la nationalité au nationalisme, l’histoire n’a eu de cesse de montrer qu’il n’y avait qu’un pas. C’est par ce prisme aussi essentiel que difficile que Juan José Carreras conduit le volume 5 de la série Historia de la música en España e Hispanoamérica : « La musique en Espagne au xix e siècle ». Pour le musicologue espagnol, il s’agit un projet longuement affiné et qui naît, symboliquement au moins, dans un article intitulé « Hijos de Pedrell » (« Enfants de Pedrell ») publié en 2001 2 . Bien que secondé dans cette vaste entreprise (751 pages) par quatre autres musicologues (Cristina Bordas, Celsa Alonso, Teresa Cascudo et José Maximo Leza), Juan José Carreras livre une réflexion personnelle qu’il veut novatrice au regard d’une historiographie passée au crible et avec laquelle il prend ses distances.