摘要:Réalité fondamentale de la société moldave, les relations agraires ont enregistré pendant le siècle phanariote une évolution contradictoire, étant marquées par une acute crise de système. A la fiscalité excessive, imposée par les demandes d'argent comptant et de biens venus de l'Empire Ottoman s'est associé l'intérêt accru des seigneurs de mieux valoriser la réserve seigneuriale par le travail gratuit des voisins, et après l'abolition de la dépendance personnelle, des serfs et des paysans sans terres. L'adaptation de plus en plus claire de l'économie agraire aux rigueurs du marché interne et externe s'est réfléchie dans l'augmentation continuelle des obligations de travail pour les paysans et l'extension d'une manière inconnue jusqu'alors des pratiques abusives de la part des propriétaires fonciers. Jusqu'au début de la cinquième décennie du XVIII-ème siècle, on a appliqué, d'habitude, les coutumes de l'endroit respectif. Graduellement, ces mœurs sont tombées en désuétude et ont été remplacées par l'intervention du voïvode, avec les établissements agraires. Par le système du nart (de la norme), la quantité de travail effectuée le long d'un jour a augmenté continuellement. Les pratiques onéreuses spécifiques à l'appareil administratif-fiscal phanariote, accompagnées par les nouvelles tendances des propriétaires fonciers – des boyards et des prieurs – ont causé un long procès de détérioration dramatique de la situation des paysans des domaines. Notre recherche a visé la mise en évidence des abus et de la corruption pratiqués par les seigneurs; de ceux-ci nous avons choisi quelques exemples plus concluants, à même de contourner les tendances de l'évolution des rapports sociaux dans le monde rural.