摘要:Marot donne la parole dans L’Adolescence clémentine à des voix féminines, tantôt fictionnelles, tantôt attestées dans l’histoire.Ces délégations de paroles, selon leur degré de fictionnalité justement, ne construisent pas la même autorité.Un « je » féminin sans nom et dans une posture topique amoureuse n’a pas la même légitimité qu’un « je » nommé, identifiable dans la société de l’époque.Pourquoi faire parler des femmes ? Selon quels procédés énonciatifs différents ? Répondre à ces questions permet de mieux cerner l’insertion d’un poème d’autrice dans le recueil.