期刊名称:Canadian Journal of Speech-Language Pathology and Audiology
印刷版ISSN:1913-200X
出版年度:2016
卷号:40
期号:3
页码:176-197
出版社:CJSLPA Canadian Journal of Speech Language
摘要:Introduction : L’analyse des échantillons de langage (AÉL) est l’une des principales méthodes d’évaluation de la production de langage d’un enfant, tant en recherche qu’en clinique. Cette méthode d’évaluation fournit des informations uniques qui diffèrent des informations recueillies avec les tests formels. Quoique des procédures d’analyse pour les échantillons de langage soient disponibles en français, elles sont peu utilisées en clinique au Québec. Objectif : Ayant pour objectif de fournir une procédure clinique plus réaliste avec l’AÉL, cette étude examine l’effet de la longueur des échantillons sur les mesures de l’AÉL chez des enfants au développement typique (DT) et des enfants avec un trouble du langage (TL). L’effet de la longueur sur les mesures globales (telles que la longueur moyenne de l’énoncé, LMÉ) et sur les mesures plus détaillées de la diversité morphologique a été examiné. Méthodologie : Les échantillons de langage conversationnel utilisés dans cette étude ont été recueillis dans le cadre de plusieurs études antérieures qui utilisaient la même méthode d’analyse. Les échantillons de 124 enfants au DT et de 25 enfants TL ont été inclus. Les enfants ont été divisés selon 5 groupes d’âge, de 2 à 6 ans. Tous les enfants étaient des locuteurs franco-québécois unilingues. Une comparaison d’échantillons de différentes longueurs, composés de 100, 50, 25 et 12 énoncés, a été effectuée. Résultats : Les résultats montrent une stabilité considérable des mesures entre les échantillons composés de 100, 50, 25 et (à un moindre degré) 12 énoncés. Les LMÉs en mots et en morphèmes sont presque parfaitement corrélées, tant dans les échantillons des enfants au DT que dans ceux des enfants avec un TL. Une plus grande diversité morphologique, un plus grand nombre total de mots et un plus grand nombre de mots différents ont été observés dans les échantillons plus longs, mais les différences étaient systématiques entre échantillons de longueur différente. En s’appuyant sur les corrélations élevées retrouvées entre les mesures de l’AÉL pour les diverses longueurs des échantillons, une procédure clinique plus courte a été proposée. Cette procédure utilise la longueur moyenne des énoncés en mots, dérivée à partir d’un échantillon de 25 énoncés, pour estimer l‘utilisation plus complexe du langage rapportée dans les données descriptives accumulées à partir d‘ échantillons de 100 énoncés. L‘étude fournit des données pouvant servir de référence clinique pour l‘AÉL chez des enfants franco-québécois au DT et avec un TL.
其他摘要:Introduction: Language sample analysis (LSA) is a main method of evaluation of children’s language production in both research and clinical contexts, providing unique insights that differ from those of formal tests. In spite of available procedures for LSA in French, their clinical use is low in Quebec. Purpose: With a view to making LSA in French a more realistic clinical procedure, this study examined the effect of sample length on French LSA measures of both children with typical development (TD) and children with language impairment (LI). Effects of length were examined on global measures, such as Mean Length of Utterance (MLU) and detailed measures of morphological diversity. Method: Conversational language samples collected within several previous studies using the same method were pooled, including samples from 124 children with TD and 25 children with LI, divided into 5 age groups from 2 to 6 years. All children were monolingual speakers of Quebec French. Results of sample lengths of 100, 50, 25, and 12 utterances were compared. Results: Remarkable stability was found for all measures across sample lengths of 100, 50, 25, and (to a lesser degree) 12 utterances. MLU in words and morphemes were nearly perfectly correlated in both the TD and the LI samples. Greater morphological diversity and a greater number of word types and tokens were seen in longer samples, but differences between sample lengths were systematic. Based on high correlations for all LSA measures between sample lengths, a clinical shortcut procedure was proposed, involving the use of Mean Length of Utterance in words (MLUw) derived from a carefully collected sample of 25 utterances to estimate the more complex language use reported in accumulated descriptive data for 100 utterance samples. The study provides data that can serve as a clinical reference for LSA in Quebec French-speaking children with TD and with LI.