期刊名称:Canadian Journal of Speech-Language Pathology and Audiology
印刷版ISSN:1913-200X
出版年度:2015
卷号:39
期号:4
页码:316-332
出版社:CJSLPA Canadian Journal of Speech Language
摘要:Method: Three age-matched groups of 6- to 10-year-old children (N = 36; M age = 102 months) produced two stories from pictures. The analyses considered variables reflecting productivity, content, and form corresponding to vulnerabilities identified in previous studies that have most often considered the narrative abilities of one of these clinical groups, but not both.
Results: The children with ASD were outperformed by their peers with SLI in three areas that ostensibly rely more heavily on perspective-taking abilities: referencing, relevant content, and mental state language. Furthermore, the ASD group produced higher rates of grammatical errors than the SLI group, and there were no differences between these groups for syntactic measures. Not surprisingly, the clinical groups performed below their age-matched TD peers for most measures.
Conclusion: This study adds to the small body of research regarding the narrative abilities of verbal children with ASD. It highlights that, at least for some of these children, structural language should be included as an additional area of focus of assessment and intervention. It supports the use of narrative production tasks as a means of assessing language and communicative abilities across multiple dimensions in order to set intervention goals that aim to improve communicative competence broadly.
Objet : Cette étude a examiné la production narrative chez un groupe d’enfants ayant des troubles du spectre de l’autisme (TSA), s’exprimant à l’oral, comparés à deux groupes d’enfants jumelés selon l’âge : des enfants ayant des troubles spécifiques du langage (TSL), et des pairs ayant un développement typique (DT). L’objectif était d’obtenir un profil des capacités narratives des enfants ayant des TSA selon de multiples dimensions afin de faire ressortir les domaines pertinents à considérer pour l’évaluation et l’intervention.
Méthode : Trois groupes d’enfants de six à dix ans de même âge (N = 36; M âge = 102 mois) ont produit deux histoires à partir d’images. Les analyses ont considéré des variables qui reflétaient la productivité, le contenu et la forme correspondant aux difficultés identifiées dans des recherches antérieures ayant le plus souvent répertorié les capacités narratives de l’un ou de l’autre de ces groupes cliniques.
Résultats : Les enfants ayant des TSA ont été dépassés dans leur performance par leurs pairs ayant des TSL dans trois domaines qui reposent ostensiblement sur des capacités de prise de perspective : la capacité de faire des références, la pertinence du contenu et le langage exprimant l’état mental. De plus, le groupe TSA a produit un taux plus élevé d’erreurs grammaticales que le groupe TSL et il n’y avait aucune différence entre ces groupes pour les mesures syntaxiques. Tel qu’attendu, les groupes cliniques ont eu une performance inférieure à celle de leurs pairs DT pour la plupart des mesures effectuées.
Conclusion : Cette étude ajoute au petit corpus de recherches concernant les capacités narratives des enfants ayant des TSA, s’exprimant à l’oral. Les résultats mettent l’accent sur le fait que, pour certains de ces enfants, la forme morpho-syntaxique devrait faire partie de l’évaluation et de l’intervention. Ils appuient l’utilisation de tâches de production narrative comme moyen d’évaluer multiples dimensions langagières et communicatives dans le but de fixer des objectifs d’intervention visant à améliorer les compétences en communication.
其他摘要:Purpose: This study examined the narrative productions of a group of verbal children with autism spectrum disorder (ASD) who were compared to two age-matched groups: children with specific language impairment (SLI), and typically developing (TD) peers. The goal was to obtain a profile of narrative abilities of children with ASD along multiple dimensions in order to highlight relevant areas to consider for assessment and intervention.
Method: Three age-matched groups of 6- to 10-year-old children (N = 36; M age = 102 months) produced two stories from pictures. The analyses considered variables reflecting productivity, content, and form corresponding to vulnerabilities identified in previous studies that have most often considered the narrative abilities of one of these clinical groups, but not both.
Results: The children with ASD were outperformed by their peers with SLI in three areas that ostensibly rely more heavily on perspective-taking abilities: referencing, relevant content, and mental state language. Furthermore, the ASD group produced higher rates of grammatical errors than the SLI group, and there were no differences between these groups for syntactic measures. Not surprisingly, the clinical groups performed below their age-matched TD peers for most measures.
Conclusion: This study adds to the small body of research regarding the narrative abilities of verbal children with ASD. It highlights that, at least for some of these children, structural language should be included as an additional area of focus of assessment and intervention. It supports the use of narrative production tasks as a means of assessing language and communicative abilities across multiple dimensions in order to set intervention goals that aim to improve communicative competence broadly.
Objet : Cette étude a examiné la production narrative chez un groupe d’enfants ayant des troubles du spectre de l’autisme (TSA), s’exprimant à l’oral, comparés à deux groupes d’enfants jumelés selon l’âge : des enfants ayant des troubles spécifiques du langage (TSL), et des pairs ayant un développement typique (DT). L’objectif était d’obtenir un profil des capacités narratives des enfants ayant des TSA selon de multiples dimensions afin de faire ressortir les domaines pertinents à considérer pour l’évaluation et l’intervention.
Méthode : Trois groupes d’enfants de six à dix ans de même âge (N = 36; M âge = 102 mois) ont produit deux histoires à partir d’images. Les analyses ont considéré des variables qui reflétaient la productivité, le contenu et la forme correspondant aux difficultés identifiées dans des recherches antérieures ayant le plus souvent répertorié les capacités narratives de l’un ou de l’autre de ces groupes cliniques.
Résultats : Les enfants ayant des TSA ont été dépassés dans leur performance par leurs pairs ayant des TSL dans trois domaines qui reposent ostensiblement sur des capacités de prise de perspective : la capacité de faire des références, la pertinence du contenu et le langage exprimant l’état mental. De plus, le groupe TSA a produit un taux plus élevé d’erreurs grammaticales que le groupe TSL et il n’y avait aucune différence entre ces groupes pour les mesures syntaxiques. Tel qu’attendu, les groupes cliniques ont eu une performance inférieure à celle de leurs pairs DT pour la plupart des mesures effectuées.