摘要：Cet article examine la trope du désert dans le roman de l’Américaine Jordanienne Laila Halaby, Once in a Promised Land, publié en 2007. L’histoire de Salwa et Jassim et de leur amour fragile est conçue comme une traversée du désert de Jordanie jusqu’au nouveau désert de l’Arizona dans une Amérique de l’après 11 septembre. Ces deux déserts, distants l’un de l’autre et néanmoins reliés, constituent un palimpseste sur lequel l’auteur trace des histoires à la fois contrastées et continues : celles d’une aridité partagée, à la fois matérielle et métaphorique, d’une désillusion face au désert culturel des Etats-Unis, d’une hostilité désertique qui est le chemin ininterrompu de leurs vies, des besoins partagés qui conduisent les gens du désert à chercher des solutions pour trouver et se répartir l’eau, et des différentes réponses élaborées dans l’ancien et le nouveau monde. De plus, l’attention portée à l’absence, à l’usage et au gaspillage de l’eau—en particulier à travers le poste d’hydrologue qu’occupe Jassim—met en lumière l’inadéquation des frontières, les préoccupations écologiques et le discours écocritique du roman. Le désert traverse ainsi les continents et les océans pour dessiner le territoire critique d’un besoin commun et de son exploitation inégalitaire. Tous ces éléments contribuent à créer un arrière-pays méditerranéen en constant déplacement qui irradie l’arrière-pays américain et reflète les déceptions et les tensions tragiques dont Salwa et Jassim font l’expérience à travers leur quête infructueuse du désert américain.
关键词：palimpsest; migration; Desert; Arab American Literature; Palestine; september 11 2001
