摘要:En tapant sur Google la formule « Apocalypse 2012 », on obtient 3 240 000 résultats en 0,10 secondes. Cette avalanche de références n’est pas le fruit du hasard. Depuis la publication en 2006 du livre de Daniel Pinchbeck, 2012 : the return of Quetzalcoatl , l’Apocalypse est de nouveau à la mode et la science-fiction s’est vite emparée du thème, comme le prouve le film catastrophe (ou simplement catastrophique) de Roland Emmerich sorti sur les écrans en 2009 et judicieusement intitulé 2012 1 . La question n’est pas de savoir si le calendrier maya prédit bel et bien la fin du monde pour le 21 décembre de cette année fatidique qui correspond à la fin d’un cycle long de 5 126 ans pour les prêtres d’Uxmal et de Chichen-Itzá. Il est en revanche intéressant de noter que l’Apocalypse est, depuis les origines du genre, l’un des thèmes majeurs de la science-fiction. En 1910, à la veille de la première guerre mondiale, J. H. Rosny Aîné avait déjà évoqué La mort de la terre . Après 1945, la menace d’un conflit atomique entre les USA et l’URSS n’a fait que raviver les craintes de voir notre civilisation se détruire elle-même en ne laissant sur la planète qu’un champ de ruines peuplé de miséreux et de mutants.