摘要:Avant l’invention d’outils techniques au sein de la phonétique expérimentale naissante dans la deuxième moitié du XIX e siècle, l’étude de la prosodie, appartenant au domaine de l’oralité, était un champ difficile : les auteurs ne pouvaient se fier qu’à leurs sens (notamment l’oreille) pour analyser un phénomène éphémère. Selon leur intention, leurs besoins, leur pratique, mais aussi leurs possibilités, leur attention se focalisait sur certains facteurs, parmi lesquels la quantité occupait longtemps une place dominante. D’abord principalement du ressort des rhétoriciens et des poètes qui s’intéressaient à la parole publique et/ou artistique, l’étude de la prosodie trouve un écho dans les travaux de la grammaire générale, car elle permet justement, avec l’analyse de la mélodie, du rythme et de l’accentuation de la parole, de décrire des paramètres et des modèles expressifs universels. Cet article propose une réflexion sur deux axes : la répartition des tâches entre rhétorique et grammaire chez les auteurs de l’âge classique, ainsi que la langue (artistique, publique, de conversation…) que regardent les auteurs des différents domaines. L’objectif est de comprendre l’acceptation du terme prosodie au cours de l’histoire, oscillant longtemps – et jusqu’à aujourd’hui – entre deux interprétations : l’une métrique et l’autre intonative (cf. DI CRISTO, 2013).
其他摘要:: Before the invention of technical tools within experimental phonetics emerging in the second half of the 19th century, the study of prosody, belonging to the field of orality, was a difficult field: the authors could only trust to their senses (especially the ear) to analyze an ephemeral phenomenon. According to their intention, their needs, their practice, but also their possibilities, their attention focused on certain factors, among which quantity occupied a dominant place for a long time. First mainly from the rhetoricians and poets who were interested in public and / or artistic speech, the study of prosody finds an echo in the works of general grammar, because it precisely allows, with melody, rhythm and accentuation of speech analysis, describing parameters and universal expressive patterns. This article proposes a reflection on two axes: the distribution of tasks between rhetoric and grammar among authors of the classical age, as well as the language (artistic, public, of conversation ...) that the authors of the various fields look at. The objective is to understand the acceptance of the term prosody in the course of history, oscillating for a long time - and until today - between two interpretations: one metric and the other intonative (cf. DI CRISTO, 2013).