摘要:Dans le premier numéro thématique d’une jeune revue pleine d’avenir, en 2008, nous dressions un bilan de l’histoire des femmes et du genre au Moyen Âge en Occident (Angleterre, Allemagne, France, Scandinavie, Espagne) et à Byzance 1 . La contribution qui va suivre voudrait très modestement prolonger cette entreprise en soulignant les principales évolutions historiographiques de la dernière décennie. Je suis conscient du fait qu’un travail de recensement individuel réalisé par un historien qui, hélas, ne lit correctement que trois langues vivantes, ne peut rivaliser avec un bilan collectif international auquel, il y a douze ans, avaient participé six spécialistes, d’autant plus que la dernière décennie a connu une accélération exponentielle de la production scientifique. Seuls les travaux portant sur l’Occident médiéval seront ici pris en compte. Les études littéraires, qui représentent à elle seules aujourd’hui, surtout dans le monde anglophone, un véritable continent historiographique, ont été intégrées de manière marginale, uniquement lorsqu’elles nous ont semblé avoir un lien étroit avec les problématiques des historien-nes. Pour prolonger et enrichir le bilan qui va suivre, la lectrice ou le lecteur pourra se référer à d’autres synthèses historiographiques sur l’histoire des femmes et du genre, générales ou centrées sur l’époque médiévale ou, pour les avancées outre-Atlantique et outre-Manche, à The Oxford Handbook of Women and Gender in Medieval Europe paru en 2013 2 .
其他摘要:This long historiographical review aims to provide an overview of research on the history of women and gender in Western medieval history since 2008. It highlights the main historiographical evolutions of the last decade by attempting to make an inventory of scientific production mainly in French, English and Italian. In turn, are mentioned, commented on and even criticised, studies on religion (life in monasteries, cultures of nuns, beguines and mystics, holiness, piety of secular women), masculinities, family (paternity, adelphic links...), couples in and out of marriage), sexualities (homosexuality, sexual violence, prostitution), justice, identities, emotions, economy and work, feminine power (queenship) and feminine cultures (literacy and aurality). The proliferation of gender studies over the last twelve years in medieval history proves that the concept has a strong heuristic value and efficiency. This is welcomed for the future of medieval studies.