出版社:National Committee of Geography of Belgium / Société Royale Belge de Géographie
摘要:Les nouvelles politiques de mobilité se concentrent sur le droit à une ville durable, équitable et accessible. Ainsi, les environnements urbains se transforment progressivement pour devenir plus inclusifs, favorisant les déplacements à pied, à vélo et en transports en commun et élargissant la propriété de l’espace public, tout en limitant l’utilisation des véhicules privés. Cependant, il n’y a pas de modèle unique d’un être humain, avec des capacités et des besoins homogènes; en fait, il existe un grand nombre d’hétérogénéités. Habituellement, les villes ont été construites pour un seul individu: homme, d’âge moyen et avec de pleines facultés physiques et mentales. Cet article présente les résultats d’une étude de cas dans la ville de Lima, au Pérou. La recherche est basée sur des entretiens pour comprendre les obstacles auxquels sont confrontés les groupes de citoyens à autonomie limitée (personnes âgées, enfants, handicapés moteurs, malvoyants et cognitifs) lorsqu’ils se déplacent en ville. La chaîne cyclique des exigences de déplacement est identifiée. L’article se termine par un appel à des politiques de mobilité publique pour intégrer la sphère biopsychosociale afin d’encourager les déplacements autonomes de l’ensemble des citoyens.
其他摘要:New mobility policies focus on the right to a sustainable, equitable and accessible city. Thus, urban environments are gradually being transformed to become more inclusive, favouring journeys on foot, by bicycle and public transport, and achieving a wider ownership of public space, while limiting the use of private vehicles. However, no single model, with homogeneous capacities and needs, represents a human being; in fact, there is a large number of heterogeneities. Habitually, cities have been built for a single individual: male, middle-aged and with full physical and mental faculties. This article presents the results of a case study in the city of Lima, Peru. Research is based on interviews to understand the barriers that groups of citizens with limited autonomy (older adults, children, the motor disabled, the visually impaired and the cognitively disabled) face when they move around the city. The cyclical chain of requirements to travel is identified. The article concludes with a call for public mobility policies to integrate the biopsychosocial sphere to encourage autonomous journeys by the entire citizenry.