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文章基本信息

  • 标题:Les coordonnants et l’inversion du sujet en français ancien
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  • 作者:Pierre Larrivée
  • 期刊名称:Oslo Studies in Language
  • 印刷版ISSN:1890-9639
  • 出版年度:2021
  • 卷号:12
  • 期号:1
  • 页码:105-123
  • DOI:10.5617/osla.8912
  • 出版社:University of Oslo
  • 摘要:Le point de départ de ce travail est le constat que le français ancien, qui contient des constructions à verbe en seconde position avec sujet postposé comme c’est par exemple le cas en norvégien, a également des sujets postposés à un verbe précédé d’un coordonnant, structure inexistante en norvégien. La construction à inversion du sujet avec coordonnant initial en français ancien est réévaluée ici. Cette construction a tendance à être analysée par les études existantes comme étant une coordination d’un verbe en position syntaxiquement basse suivie du sujet in situ, et non pas comme une structure à verbe second avec le verbe en position haute. L’analyse est fondée sur l’absence de postposition de sujets clitiques dans les données analysées. Ces données sont cependant essentiellement littéraires, et au regard de l’attestation de sujets clitiques dans d’autres langues romanes comme l’italien, des données alternatives du français sont examinées. Ces données confirment que la construction ne relève pas du verbe en seconde position, parce que le verbe ne figure pas en position syntaxique haute. Elle illustre plutôt une coordination asymétrique, ce qui est courant dans l’ancienne langue, expliquant les divergences d’avec le norvégien et le français actuel.
  • 其他摘要:Le point de départ de ce travail est le constat que le français ancien, qui contient des constructions à verbe en seconde position avec sujet postposé comme c’est par exemple le cas en norvégien, a également des sujets postposés à un verbe précédé d’un coordonnant, structure inexistante en norvégien. La construction à inversion du sujet avec coordonnant initial en français ancien est réévaluée ici. Cette construction a tendance à être analysée par les études existantes comme étant une coordination d’un verbe en position syntaxiquement basse suivie du sujet in situ, et non pas comme une structure à verbe second avec le verbe en position haute. L’analyse est fondée sur l’absence de postposition de sujets clitiques dans les données analysées. Ces données sont cependant essentiellement littéraires, et au regard de l’attestation de sujets clitiques dans d’autres langues romanes comme l’italien, des données alternatives du français sont examinées. Ces données confirment que la construction ne relève pas du verbe en seconde position, parce que le verbe ne figure pas en position syntaxique haute. Elle illustre plutôt une coordination asymétrique, ce qui est courant dans l’ancienne langue, expliquant les divergences d’avec le norvégien et le français actuel.
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