摘要:Cet ouvrage collectif est publié dans une
série concernant l’écologie et les grandes religions,
faisant suite à des colloques organisés à
Harvard sur ces mêmes thèmes ; des volumes
sur le bouddhisme, le christianisme, le confucianisme,
l’hindouisme et les . traditions indigènes
. sont déjà parus. Il s’agit clairement de
s’inscrire dans la mode écologique et de plaire
à un vaste public amoureux de vieux arbres et
de valeurs New Age, et par là de promouvoir le
centre d’études sur les religions mondiales à
Harvard et de réhabiliter des religions dont on
ne soup.onnait pas, selon les éditeurs, la
modernité écologique. De fait, l’ouvrage sur le
tao.sme est un curieux produit : ses vingt courts
articles et six comptes-rendus de discussions
collectives rassemblent d’éminents savants spécialistes
du tao.sme, d’autres moins réputés
parmi les sinologues, et enfin quelques-uns qui
représentent la réception du tao.sme (de quelques
textes tao.stes, plus précisément) en
Occident. Ainsi, l’ouvrage s’ouvre et se conclut
sur des textes lyriques d’auteurs occidentaux
(la célèbre auteure de littérature fantastique
Ursula Le Guin, par exemple) dont l’imagination
est stimulée par certains textes ou thèmes
d’origine tao.ste. Il est probable qu’une telle
approche soit utile pour convaincre le grand
public cultivé de l’utilité de prendre en compte
les religions non-européennes dans une
réflexion globale d’éthique sur l’environnement.
En revanche, elle rend l’utilisation scientifique
d’un tel livre un peu délicate.