摘要:Les commissaires de police délivraient
encore, voici un demi-siècle, des . certificats
de bonne vie et moeurs ., exigés dans certaines
circonstances de la vie civile. La censure,
s’agissant de lieux publics (théatre, cinéma,
affichage), s’est exercée encore plus longtemps,
avant l’avènement de la permissivité. La
Bibliothèque nationale avait son . Enfer . dont
Pascal Pia a établi le catalogue érudit. Les
. mauvais livres . – immoraux, hérétiques ou
séditieux – ont longtemps eu le sort d’être
br.lés en place publique ou, tout au moins,
interdits à la vente et à la lecture. Le phénomène
est européen, et il n’est pas seulement
religieux. En France, l’abbé Louis Bethléem
s’était rendu célèbre en publiant un recueil,
aujourd’hui précieux, Romans à lire et romans
à proscrire (en 1932, 11e édition, 140e mille).
La Centrale catholique du cinéma donnait régulièrement
la cotation morale de tous les
nouveaux films sortis sur les écrans fran.ais.
J.M.D.B., professeur à l’université de Sherbrooke
(Québec) où il a fondé un centre
d’études de la Renaissance, s’est attelé à la
collation et à la publication de ces Index : dix
gros volumes, à commencer par ceux des
universités de Paris et de Louvain, des villes de
Venise, Rome, Milan, Anvers, Parme, Munich,
des inquisitions espagnole et portugaise, et
enfin un Thesaurus de la littérature interdite au
XVIe siècle.