摘要:Les nouvelles découvertes de statues au Glauberg en Allemagne
(Frey, Hermann 1997), à Saint-Symphorien en
France (Menez et coll. 1999), ainsi que la reprise des études
comme à Roquepertuse (Lescure, Gantès 1991 ; Boissinot,
Lescure 1998 ; Boissinot 2000 ; Rapin 2000), ou la publication
d’un ouvrage de réflexions autour de la statuaire hallstattienne
(Bonenfant, Guillaumet 1998) et les différentes
contributions à cette chronique des Documents d’Archéologie
Méridionale sont autant d’indices et de raisons qui marquent
un nouvel intérêt pour un artisanat marginal de la
culture hallstattienne et laténienne. Peu nombreuses, à la
différence de ses voisines grecques et romaines, les sculptures
celtiques méritent toutefois une étude à part entière.
L’idée d’une synthèse étant encore prématurée, il n’est
cependant pas vain d’évaluer le potentiel d’étude de la
sculpture en pierre hallstattienne et laténienne à travers les
prémices d’un corpus 1. L’inventaire montre une diversité
iconographique le plus souvent limitée dans l’espace et le
temps. Ce phénomène s’explique par l’individualité créatrice
de chaque région concernée et de l’aptitude des artisans
à traduire leur spécificité. Six grands groupes ont été
déterminés, sans corrélations évidentes. Ce découpage suit
une logique géographique et chronologique, reflet de la
régionalisation des sculptures celtiques en pierre.